Des experts de l’aviation civile estiment que le pilote de l’avion de Malaysia Airlines, aurait volontairement crashé son appareil transportant 239 personnes près des côtes de l’ouest de l’Australie.
Un mystère peut être élucidé
le 8 mars 2014 le Boeing de la compagnie malaysienne, Malaysia Airlines qui reliait Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à bord, avait subitement disparu des écrans radars peu après son décollage. Malgré de longues recherches menées dans le sud de l’Océan Indien, sur une surface de 120.000 km², et alors que des débris de l’avion ont été retrouvés près de La Réunion, l’épave n’a jamais été retrouvée.
Les experts ont de nouveau étudié la trajectoire de l’avion et ont conclu que le pilote, Zaharie Amad Shah, « tentait de se suicider et aurait volontairement crashé » son avion. Un épisode tragique qui rappelle celui du vol 9525 de la Germanwings, que le copilote avait volontairement crashé dans les Alpes du sud, en France, lors d’une liaison entre Barcelone et Düsseldorf.
Le pilote du MH370 aurait volontairement évité les radars des autorités malaisiennes et thaïlandaises en volant d’un espace aérien à l’autre. Puis, d’un seul coup, le système de transpondeur s’est éteint.
« Si vous me demandiez de faire disparaître un Boeing 777, je ferais exactement la même chose… Il a volé de manière très précise. Cela a fonctionné puisque l’armée n’a pas réussi à intercepter l’avion », explique Simon Hardy, expert en aviation civile cité dans l’émission australienne 60 minutes.
Si dès 2016, le Premier ministre australien Malcolm Turnbull avait jugé qu’il était « fort probable » que le pilote ait prémédité son geste, toutes ces hypothèses restent pour l’instant des théories et ne sont pas entièrement nouvelles, a rappelé le site News.com.au .
Dès la disparition de l’avion, le pilote chevronné qui avait 20.000 heures de vols à son actif, et son copilote Fariq Abdul Hamid ont été les principaux suspects. De nombreuses rumeurs ont circulé. On a évoqué que Zaharie aurait détourné l’avion parce que sa femme était sur le point de le quitter ou bien qu’il entendait ainsi protester contre l’emprisonnement d’Anwar Ibrahim, qui était alors le chef de l’opposition en Malaisie.