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4 conseils pour se protéger contre les images violentes à la télé ou sur internet

Internet aussi fascinant soit-il peut représenter un danger, surtout pour les enfants. Des milliards de contenus sont accessibles à tous, malgré des limites d’âge imposées. Il en est de même pour la télévision. Effectivement, les images violentes sont partout, mais il n’est pas impossible de s’en protéger.

Etes-vous déjà tombé sur un contenu inapproprié ? Savez-vous ce que c’est ? Les images, dites violentes, en font parties. Se protéger contre ces images violentes sur internet est parfois difficile, mais pas impossible. Désormais, toute une procédure est mise en place pour exposer le moins possible les enfants ou les personnes sensibles à ce genre de contenus.

Un contenu inapproprié, qu’est-ce que c’est ?

On utilise le terme « contenu inapproprié » pour désigner tout contenu qui peut se trouver en ligne et qui pourrait déranger. Il peut s’agir d’une image, d’une vidéo ou d’un texte écrit qui est offensant. Cela peut se produire accidentellement, mais aussi délibérément.   

Ces contenus inappropriés se distinguent en plusieurs catégories : sexuels, extrémisme, terrorisme, images ou textes violents, messages incitant à la haine et offensant, et informations trompeuses ou fausses.

Les plus susceptibles de tomber sur des contenus de la sorte sont les enfants. Pourquoi ? Car ils sont curieux et vulnérables et ne mesurent pas l’enjeu de ces contenus. En 2023, d’après une étude publiée mercredi 12 avril par Santé publique France, un enfant Français de deux ans passe en moyenne 56 minutes par jour devant un écran (télévision, tablette, smartphone, …). L’étude montre par ailleurs que seuls 49,7% des parents suivent la recommandation d’une heure par jour d’écran pour les enfants de 3 ans.

Le contrôle parental contre les images violentes

La lutte contre les images malveillantes et violentes à la télévision ou sur internet commence par le contrôle. En effet, pour éloigner leur enfants d’images ou vidéos inappropriées, les parents peuvent configurer un contrôle parental sur les appareils et consoles.

Ces outils restreignent les contenus accessibles et contrôlent les téléchargements. De ce fait, cela empêche l’enfant de tomber sur de la potentielle violence. Ces outils sont disponibles sur tous les supports et équipements. Ils sont présents sur les sites et applications utilisés par votre enfant, comme les réseaux sociaux et les chaînes de télévision. Ils peuvent être adaptés en fonction de l’âge.

Faire attention aux vignettes prévenant des images violentes

À la télévision, vous avez pu parfois apercevoir des petits logos de prévention. L’ARCOM a établi avec les chaînes TV un système de classification des programmes : la signalétique jeunesse, pour faire face à la progression du niveau de violence à la TV.

On distingue 5 types de signalétique :

  • 10 ans : les thèmes abordés ou des scènes peuvent choquer les plus jeunes
    Ces programmes sont exclus des émissions pour la jeunesse, mais peuvent être diffusés en journée.
  • 12 ans : les programmes peuvent perturber les préadolescents par des scènes répétées de violence ou sexuelles
    Diffusion le plus souvent après 22 heures, mais parfois possible dès 20h30.
  • 16 ans : les programmes présentent des scènes érotiques ou de violence particulièrement impressionnantes pouvant perturber les repères des moins de 16 ans. 
    Diffusion après 22h30. 
  • 18 ans : les contenus pornographiques ou de très grande violence sont de nature à nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs. 
    Ces contenus réservés à un public averti sont uniquement autorisés sur des chaines accessibles par abonnement proposant un système de verrouillage évitant l’accès des mineurs. 
    Diffusion entre minuit et 5 heures du matin. 
  • P : depuis 2010, on peut également voir le pictogramme  » P  » en bas à droite de l’écran. 
    Il indique que l’émission diffusée a recours au placement de produits; technique publicitaire qui consiste à placer sa marque ou son produit pour qu’il soit le plus visible possible à l’écran.

Chaque chaîne détermine elle-même les signaux qu’elle applique à ses programmes. Il n’existe pas de critères uniques ou automatiques, mais plutôt des principes généraux. Les restrictions d’âge sont indiquées en bas à droite de l’écran pendant toute la durée du programme.

Utiliser des moteurs de recherches et des chaînes adaptées

Dans un monde où tout est accessible via internet, les enfants, tout comme les adultes, utilisent activement les moteurs de recherche pour trouver des informations en ligne. De nombreux moteurs de recherche sécurisés pour enfants existent, et leur nombre continue d’augmenter avec le temps. On compte par exemple Kidzsearch ou Kiddle qui sont des moteurs adaptés pour les enfants.

Souvent, lorsqu’un contenu sensible apparaît, un message d’alerte apparaît. S’il suffit juste d’appuyer sur « accepter » pour accéder au contenu, ce message de prévention peut vous empêcher de tomber sur une image ou une vidéo violente que vous ne souhaiteriez pas voir.

Pour ce qui est des chaînes télévisées, il va de soi que les chaînes pour enfants comme Gulli, Nickelodeon ou Disney sont spécialisées dans le contenu pour enfants et ne diffusent pas d’images violentes.

Signaler les contenus choquants

Si malgré tout, vous tombez sur un contenu inapproprié, il ne faut pas hésitez à le signaler. Pour la télévision, vous pouvez réaliser un signalement auprès de l’ARCOM, le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique via ce lien. En ce qui concerne la partie web, vous pouvez signaler une image ou une vidéo qui vous dérange afin de la supprimer ou bien simplement l’enlever de vos recherches.

À lire aussi : 5 conseils pour éviter le tourisme de masse en 2024

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