Sport

5 bonnes raisons de regarder la Formule 1 en 2016

Le spectacle, l’émotion et le suspens sont trois points très décriés dans le monde de la Formule 1. Pourtant la saison 2016 semble annoncer une issue différente des deux dernières années… A une semaine de l’ouverture du championnat, à Melbourne, voici les raisons de suivre cette saison de Formule 1 :

Hamilton vs Rosberg, acte III

Nico Rosberg plus fort que jamais ?

Nico Rosberg plus fort que jamais ?

Bien qu’il ait écrasé le championnat 2015, Lewis Hamilton pourra assurément compter sur un Nico Rosberg en confiance. Le jet de casquette à Austin, les trois victoires consécutives de la fin saison au Mexique, au Brésil et à Abu Dhabi sont plus que présents dans les esprits de chacun. L’allemand a littéralement su renverser la tendance psychologique avec son coéquipier. Un Hamilton, champion du monde, mais un Rosberg, en meilleure position pour 2016, sera « Le » duel attendu pour cette saison. Quoi qu’il en soit, si le numéro 6 de l’écurie Mercedes essuie un nouvel échec dans sa quête du titre, il sera sans doute temps de quitter Mercedes, pour ne plus se cantonner à un rôle de deuxième pilote, à vie…

Vettel et Ferrari, en trouble fête ?

Vettel peut semer le doute dans le clan Mercedes ?

Vettel peut semer le doute dans le clan Mercedes ?

Info ou Intox ? « Cela se résumera à une lutte entre Ferrari et nous » juge Rosberg au micro de Canal Plus. Mais Vettel peut-il chercher les Mercedes ? A en croire ces essais de pré-saison, à Barcelone, la Ferrari semble avoir gagné en performance par rapport à sa devancière. Le moteur a progressé au niveau de la puissance et de la fiabilité. Et l’aérodynamique de la monoplace est plus complète que l’an dernier. Malgré tout, on ne connaît pas encore la marge de progression accomplie par la SF16-H par rapport aux Flèches d’Argent… Mercedes n’a toujours pas révélé sa vraie performance cet hiver. Mais même si Hamilton et Rosberg restent favoris pour le titre, ils peuvent compter sur un Sebastian Vettel qui pourrait semer la pagaille dans les plans des pilotes Mercedes. En d’autres termes, même avec une voiture moins forte, le pilote Ferrari est capable de tout et il en a conscience.

Parce qu’il y a le retour de Renault !

Un retour nécessaire !

Un retour nécessaire !

L’objectif est clair. Gagner le titre d’ici cinq ans. Écurie à statut historique, Renault se devait de revenir en Formule 1 en tant que constructeur mais avec des ambitions et des moyens à la taille de son palmarès (2 championnat du monde en tant que constructeur, 12 en tant que motoriste). Avec une équipe composée de Jérôme Stoll, président de Renault Sport, Cyril Abitboul, directeur général et de Frédéric Vasseur, directeur de la compétition, la marque au Losange a clairement l’intention de cultiver « la gagne ». Cette saison sur la piste, dû au retard dans le processus de rachat avec Lotus, il faut seulement espérer que l’écurie française progresse sur son moteur et prépare sereinement l’année 2017. Par contre, les deux pilotes, le britannique Jolyon Palmer et le danois, Kévin Magnussen, n’auront qu’une année pour convaincre Renault de les prolonger. Dans le cas contraire, Esteban Ocon pourrait se voir attribuer un volant plus tôt que prévu.

Romain Grosjean, le challenge américain !

Romain Grosjean au côté de Gunther Steiner, directeur technique de Haas GP.

Romain Grosjean au côté de Gunther Steiner, directeur technique de Haas GP.

Parti de Lotus pour Haas GP, Romain Grosjean a accepté un projet ambitieux mais risqué. Et pour cause, la nouvelle écurie américaine fondée par Gene Haas n’a aucune expérience du monde de la Formule 1. Il avoue même une certaine complexité de ce sport dans la façon de comprendre le moteur, dans la conception de la voiture mais aussi dans la gestion d’une course. Ceci étant, Haas s’est engagé en Formule 1 avec des gros moyens et un modèle économique assez malin. Son étroite collaboration avec Ferrari, notamment pour le moteur et la boite de vitesse peut l’amener à gravir les échelons très rapidement. Voir la voiture progresser toute l’année, de là même à viser les points régulièrement, est tout à fait plausible.

Car derrière aussi ça va se battre !

Pas de petites écuries !

Pas de petites écuries !

Outre le combat, Mercedes/Ferrari, d’autres duels sont attendus cette année… Juste derrière eux, on retrouvera Red Bull et Williams. Depuis l’introduction du V6 turbo, ces deux écuries se tirent la bourre et lutteront pour la troisième place cette année. Force India pourrait même s’inviter à la table. Sur la lancée de son excellente fin de saison 2015, l’écurie indienne a tous les atouts pour jouer les avant-postes. McLaren-Honda espère également pouvoir concurrencer le peloton de tête. Faut-il s’inquiéter pour une nouvelle galère ? Non, le groupe propulseur a gagné au niveau fiabilité pour ainsi travailler un peu plus sereinement sur la puissance du moteur Honda. De plus le chassis semble très bon. Derrière, les écuries ont vu leur monoplace progresser. En d’autres termes, il y a un nivellement vers le haut qui profitera, certainement, à plus de spectacle. De Manor à Renault, en passant par Toro Rosso et Sauber, toutes ces écuries auront leur chance dans la quête des points.

 

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