Tout récemment nommée ministre des Sports ainsi que des Jeux Olympiques et paralympique, Amélie Oudéa-Castéra, âgée de 44 ans, est avant tout une grande sportive. Voici 5 dates clés dans la carrière sportive de la nouvelle ministre des sports.
Au-delà de son investissement politique, Amélie Oudéa-Castéra est une ancienne tenniswomen, fan depuis son plus jeune âge du sport à la balle jaune.
Les années 1990
C’est dans le début des années 1990 que la nouvelle ministre des sports se fait un nom dans le monde du tennis. Amélie Oudéa-Castéra a notamment disputé trois demi-finales de Grand Chelem en junior. Tout juste adolescente, âgée de 14 ans, elle participe à l’US Open en 1993, Roland-Garros et Wimbledon en 1994. Elle remporte également l’Orange Bowl, le championnat du monde chez les jeunes, dans la catégorie des moins de 14 ans. C’est durant quatre saisons que la nouvelle ministre des sports évoluera sur le circuit professionnel alors à peine adulte.
Elle enregistra son meilleur classement individuel en 1995, avec une 251e place à la WTA, women’s tennis association, l’équivalent de l’ATP chez les hommes. La joueuse mettra un terme à sa carrière en juin 1996, à 18 ans seulement, suite à une défaite en double à Roland-Garros aux cotés de la grande Amélie Mauresmo.
2009
En 2009, l’ancienne joueuse de tennis, est nommée au conseil d’administration au Centre national pour le développement du sport en qualité d’ancienne sportive de haut niveau. Son objectif au sein de ce conseil était le développement de la pratique sportive des jeunes scolarisés, notamment des moins de 20 ans mais également des habitants des quartiers en difficultés. Cibler le public féminin était également un but pour la nouvelle ministre des sports. Le CNDS a été dissolu en avril 2019, transféré à l’Agence national du sport.
2018
Toujours autant impliquée dans le monde du sport malgré la fin de sa carrière, Amélie Oudéa-Castéra devient la cofondatrice et la présidente de l’association « Rénovons le sport français« . Un association née en novembre 2016 et constituée le 18 janvier 2018. Avec plus de 170 membres. L’ objectif est de contribuer à la modernisation du modèle sportif français.
https://renovons-le-sport-francais.com/lassociation/
Elle reçoit dans le même temps une proposition pour devenir la nouvelle directrice générale de l’Agence national du sport, aux cotés de son président Jean Castex. Une offre qu’elle décline puisqu’elle entre chez Carrefour au même moment.
2021
Le 5 mars 2021, Amélie Oudéa-Castéra est nommée Directrice Générale de la Fédération Française de Tennis. Elle succède à Jean-François Vilotte. À ce poste là, l’ancienne 18ème française au classement mondiale, va mettre son expérience et son expertise au service de la FFT. Sa mission, s’occuper du projet « Ensemble Pour un Autre Tennis » et également de manager l’action quotidienne des directions de la FFT. Aux cotés du Président Gilles Moretton et avec l’ensemble des élus, Amélie Oudéa-Castéra devra mener avec succès la phase de renouveau de la fédération. À ce poste, elle renoue avec sa première passion et ce qui a fait d’elle une championne et sportive de haut niveau.
2022
Après Laura Flessel championne d’escrime et Roxana Maracineanu ancienne nageuse, c’est au tour d’Amélie Oudéa-Castéra de prendre place au gouvernement en tant qu’ancienne joueuse de tennis. Elle assistera notamment aux JO 2024, elle a expliqué devant l’ensemble des agents du ministère, «dans notre France des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le président de la République et la Première ministre ont fait le choix de donner au sport un ministère de plein exercice. Et c’est pour moi un double signal : ces Jeux seront une priorité absolue du Gouvernement et cela dans toute sa dimension interministérielle. Et nous continuerons plus que jamais à mettre le sport au cœur de notre projet, au cœur de notre société. ». Elle continue en expliquant que «le sport a été le fil de rouge de ma vie, j’ai hâte désormais de mettre au service de l’équipe gouvernementale et de la réussite de tous nos sportifs, de tous les acteurs du sport français les compétences et l’expérience que j’ai pu développer avec bonheur comme l’enfant d’un club, comme une sportive de haut niveau formée dans une fédération, puis comme dirigeante. Comptez sur moi pour tout donner »