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Qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

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Hier soit avait lieu le débat des quatre candidats au poste du Premier secrétaire d’un Parti socialiste en déliquescence. L’élection se déroulera dans quelques jours, les 15 et 29 mars. L’occasion de revoir qui sont exactement les candidats à ce poste et leurs parcours.

Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel sont les quatre candidats qui s’affrontent pour sauver le PS. Parmi eux, durant le débat d’hier soir, certains défendaient le bilan de François Hollande, quand d’autres décidaient de s’en distinguer très clairement.

Olivier Faure, la réconciliation des gauches

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Olivier Faure, 49 ans, est à la fois juriste, et homme politique. Il est député, et président du groupe socialiste, écologiste et républicain, aussi appelé « Nouvelle Gauche » à l’Assemblée Nationale depuis 2016.

Ayant grandi à la fois à la Réunion et en métropole, il passe un DEA en Science Politique. C’est à seulement 16 ans qu’il adhère au Parti Socialiste. À 23 ans, il succède à Manuel Valls en tant que secrétaire des jeunes rocardiens.

Il a été un collaborateur de François Hollande, et un conseiller de Martine Aubry lorsque celle-ci était ministre de l’Emploi. Il a également été chargé de la communication de François Hollande lors de la campagne au primaire socialiste de 2011.

En 2017, il décide de soutenir Manuel Valls face à Benoît Hamon durant la primaire du PS, mais exprimera des critiques concernant les décisions de Valls.

Il plaide notamment pour trouver une voie entre Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise et le gouvernement actuel. Pour lui, il n’y pas de « gauches irréconciliables ».

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Luc Carvounas, faire exister le clivage gauche-droite

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Luc Carvounas, 46 ans, a la bi-nationalité franco-grecque.

Il est titulaire d’une maîtrise d’histoire, et militant au PS depuis 1995. C’est un ancien proche de Manuel Valls dont il fut le directeur de campagne pendant la primaire socialiste de 2011. Il l’a vivement critiqué quand celui-ci a rejoint la majorité parlementaire d’Emmanuel Macron. Il participera à la campagne de Benoît Hamon en 2017 après la primaire.

Son projet : redynamiser la gauche et le PS. Il veut également rappeler l’existence d’un clivage gauche-droite, et défendre l’existence d’une gauche « arc-en-ciel » Selon lui, elle doit inclure en effet l’ensemble « des forces progressistes, écologistes et républicaines dans une approche ouverte « . 

 

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Emmanuel Maurel, simple, basique dans le socialisme

SocialisteEmmanuel Maurel, 44 ans, est un eurodéputé. Durant la primaire du PS de 2017, il avait d’abord soutenu Arnaud Montebourg avant de soutenir Benoît Hamon. Il a été l’attaché parlementaire de Jean-Luc Mélenchon, dans les années 1990.

Il est également professeur à Sciences Po Paris et est titulaire d’une maîtrise de lettres.

Il faisait parti des frondeurs du PS, et est considéré par ses collègues du PS comme « très, très à gauche« . Son objectif est d’ailleurs de « réaffirmer la nécessité d’une voie socialiste distincte du social-libéralisme ». Il veut, en tant que Premier Secrétaire, être une force d’opposition visible au gouvernement d’Emmanuel Macron.

Durant le débat entre les quatre candidats, Emmanuel Maurel a réussi à citer le rappeur Orelsan.

Stéphane Le Foll, le fidèle

Stéphane Le Foll, 57 ans, est connu pour avoir été ministre de l’Agriculture de François Hollande pendant tout son quinquennat, mais aussi le porte-parole de l’Elysée de 2014 à 2017. Il fut également son directeur de cabinet de 1997 à 2008, puis son directeur de campagne pour la primaire socialiste de 2011. Il a également été son responsable de l’organisation de la campagne présidentielle de 2012.

En un mot donc, c’est un fidèle de François Hollande, ce qui pourrait bien constituer une de ses principales difficultés. Même si Stéphane Le Foll dit « ne plus avoir de contact avec lui ces derniers mois ».

Il se pose en opposition à l’échec de Benoît Hamon, dont la principale erreur selon lui est d’avoir pensé « pouvoir créer une alternative politique au sein même de la majorité à laquelle il appartenait« .

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