Peut-être avez vous remarqué en flânant sur les quais du Rhône, à hauteur de la place Bellecour, la métamorphose d’un lieu emblématique du patrimoine lyonnais: l’Hôtel-Dieu. Désaffecté depuis 2010, le monument renaît et s’apprête à éclore le 27 avril 2018 sous un nouveau jour.
L’Hôtel-Dieu nouvelle version ce sera comment ?
Il se présente comme « la nouvelle résidence de l’art de vivre contemporain« . Un nouveau centre névralgique ultra-connecté, partagé entre son héritage historique et un goût d’avant-garde. Le Grand Hôtel-Dieu hébergera divers espaces aux diverses fonctions, parmi lesquelles un centre de conventions, la toute nouvelle Cité de la Gastronomie, un hôtel 5 étoiles, des bureaux, des logements, des jardins et des commerces. On pourra par exemple retrouver Citadium, Clarins ou encore AM.PM. Un lieu multifonction donc, ouvert à tous les lyonnais comme aux touristes étrangers, qui se veut vitrine d’un nouveau mode de vie urbain.
Un chantier titanesque
Porté par le groupe de construction français Eiffage, les travaux furent lancés en 2015. Ainsi, en l’espace de trois petites années, 42 000 m² du bâtiment d’origine ont été réhabilités et reconvertis, auxquels s’ajoutent 10 000 m² sortis de terre, pour un coût total estimé à environ 200 millions d’euros.
Minute, c’est quoi l’Hôtel-Dieu ?
L’Hôtel-Dieu originel, datant du XIIe siècle, fut le première hôpital lyonnais, construit par un ordre religieux dans le but de recueillir les pèlerins. Mais de cet Hôtel-Dieu il ne reste rien; celui que nous connaissons aujourd’hui est l’oeuvre de l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui impulsa du XVIIe au XIXe siècle la transformation de ce lieu majestueux. Parmi les faits d’armes de l’Hôtel-Dieu, on peut citer les premières tentatives de transplantations d’organes par Mathieu Jaboulay ou les premières radiographies par Etienne Destot.
Rendez-vous donc le 27 avril 2018 pour l’ouverture du Grand Hôtel-Dieu à Lyon, métro Bellecour, pour redécouvrir ce lieu emblématique de la Presqu’île.