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Reperkusound aux yeux d’un festivalier

Nathan G, étudiant de 20 ans, a testé les Reperkusound pour vous ! Originaire de la région Lyonnaise et festivalier confirmé, il nous emmène au cœur de la scène électro lyonnaise.

Alors que c’était la deuxième fois que Nathan testait les Reperku’ pour lui : « 2018 sera sans doute l’une des éditions marquantes de ce festival, tant au niveau de la riche programmation des artistes, qu’au niveau de l’ambiance qu’il y régnait ! »

 

En effet, côté programmation les festivaliers ont en eu plein les oreilles ! Pour Nathan : « la programmation était plus intéressante le samedi, comme toujours ! » . Comme il nous l’explique : « Les organisateurs savent que la plupart des personnes travaillent le vendredi, parfois tard et reprennent le lundi, c’est pour cela qu’ils invitent les plus gros artistes le samedi soir ». Des piliers de la musique psychédélique comme Gonzi, passant par les italiens The Sickest Squad -connus dans le domaine du hardcore- ou encore Billx et Comah, deux étoiles montantes françaises ; tout le monde pouvait y trouver son bonheur.

Nathan confie son impatient pré-festival : « Reperkusound est considéré comme l’un des rares « gros » festival français. Je connaissais déjà la grande majorité des DJs présents, mais j’attendais avec impatience ce festival proposant des styles plus « hard » comme la psytrance ou le hardcore, des styles encore trop catégorisés en France, et considérés comme « underground » ».

Outre la programmation appréciée, « la qualité des sets proposés était au rendez-vous ». Malgré les restrictions françaises en ce qui concerne ce type de soirées (diminution de la puissance sonore, plus de sécurité, encadrement strict), « le son était bien réglé et assez fort » constate Nathan « on a affaire à des pro ! ». Il souligne également l’organisation du festival : des sorites de secours de partout, l’accessibilité à l’eau facile et aucun blocus. Le seul point négatif : une coupure instantanée de la musique en plein set, « sûrement due à un court-circuit ou une anomalie aux niveaux des enceintes ». La panne n’ayant durée que quelques minutes, le mal a vite été réparé.

L’accident qui s’est produit le soir d’ouverture du festival (à lire aussi : Panique au Reperkusound) « a quelque peu refroidi l’ambiance » selon le jeune festivalier. La sécurité avait été renforcée sur les lieux, en effet de nombreuses voitures barrages et policiers surveillait le secteur, mais « néanmoins, le lendemain on aurait limite pu ne pas se douter de cette tentative d’agression ! » positive Nathan « l’euphorie et l’excitation étaient quand même au rendez-vous ! ».

 

Let's kick off the festival Season! Rebirth 2018 #3

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Habitué des gros festivals hollandais, Nathan a tout de même remarqué une ambiance différente à Lyon. Il pointe du doigt un esprit français qui tend vers « l’isolation et le renfermement sur soi, parfois même vers l’agressivité ». Il a vite constaté que les seules personnes « étant venues danser ou proposer une boisson » étaient des festivaliers habitués des scènes hard hollandaises ou européennes. « On essaye de profiter ensemble, on parle de notre passion commune, la musique, on propose au autres à boire ou à manger, on rigole, on danse, on s’éclate quoi. Alors que lorsque l’on essaie d’aborder des jeunes n’ayant jamais eu ces expériences, on sent qu’ils sont soit apeurés ou agressifs… »

 

Nathan gardera un très bon souvenir du festival, qui « reste quand même une référence dans la région, et en France ». Pour lui : « c’est ce genre d’event qui nous permet de rester un peu de la course européennes des festivals et de pouvoir profiter de nos artistes préférés sans traverser nos frontières ! ».

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