Comme prévu, pas de débordements majeurs. Une ambiance festive pour cette manifestation. Ce samedi 5 mai, quelques milliers de personnes se sont réunis entre l’Opéra et la place de la Bastille.
C’était un défi à relever : pas de violences. Pour Jean-Luc Mélenchon, « Face à la violence de la société, c’est l’action de masse et de classe qui doit l’emporter, pas la violence« , dit-il pour le Figaro. Pas de débordements majeurs, une ambiance festive et bon enfant. Les organisateurs se sont entendus pour une nouvelle démonstration de force qui se déroulera le samedi 26 mai. Le but reste le même : faire reculer Emmanuel Macron.
Peu d’arrestations
En début d’après-midi, trois personnes sont arrêtées en marge de la marche de la « fête à Macron« . Un camion-régie FranceInfo a été dégradé pendant que les autres médias prenaient la fuite. Une vitre est cassée et un fumigène est introduit à l’intérieur.
Aucun blessé sauf un policier lors de l’extraction du fumigène. Leurs gardes à vue s’est prolongée jusqu’à dimanche. La troisième personne est remise en liberté, en raison d’une « infraction insuffisamment caractérisée« .
EN DIRECT – « La fête à Macron »: Un policier a été blessé par un jet de projectile et se trouve en urgence relative, annonce la préfecture de police https://t.co/j7wCkTUtHK
— Jean Marc Morandini (@morandiniblog) 5 mai 2018
Gérard Collomb condamne fermement ces attaques « quand certains s’attaquent à la presse, il n’y a plus de limites » déclare-t-il à l’AFP.
#FÊTEÀMACRON « Fête à Macron » : Gérard Collomb condamne « l’attaque » d’un camion France info à Paris https://t.co/gkkxhmuj51
Après le crime de « lèse chemise de cadres sup d’Air France » , le crime d' »attaque de CAMION de France Info »… Un CAMION VOUS DIS-JE! pic.twitter.com/dixpQBkUxB— Louise de Lannoy φ (@LoudL) 5 mai 2018
Puis une dizaine de manifestants vêtus de noir, portant cagoules et casques de protection patientaient sur la place de la Bastille, mais n’ont pas agit.
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« Il n’y a rien c’est le vide »
Cette manifestation, pour les organisateurs, rassemble 160.000 personnes et 40.000 pour la préfecture. Les réactions sont nombreuses. Pour Marlène Schiappa, ce n’est qu’une « mise en scène » et elle ne « comprend pas ce que François Ruffin propose. Il n’y a rien, c’est le vide« .
Fête à Macron : « Je ne comprends pas ce que François Rufin propose. Il n’y a rien, c’est le vide » @MarleneSchiappa #LeGrandRDV pic.twitter.com/rmz8rfeCAC
— Europe 1 (@Europe1) 6 mai 2018
La réussite d’une manifestation sans débordements est félicitée mais pas la violence des mots. Pour certains, les propos durant la grève sont très grave.
Un moment « festif et joyeux » avaient-ils promis.
Avec l’effigie d’@EmmanuelMacron pendu ? En appelant à « renverser #Macron » ?
Violence indigne d’élus de la République et d’un ex-candidat à la présidentielle. Voilà votre sens de la fête et de la démocratie. #FeteAMacron #Insoumis pic.twitter.com/1QJ7zXulzI— Laurianne Rossi (@lauriannerossi) 5 mai 2018
Alors que pour Jean-Luc Mélenchon, c’est un « début de lutte », une victoire sur la violence et la preuve qu’une manifestation peut se dérouler d’une bonne manière.
« Fête à Macron »: Jean-Luc Mélenchon lance un appel « au peuple révolutionnaire » https://t.co/uIGKDMHCMZ pic.twitter.com/Ha4xp14P52
— BFMTV (@BFMTV) 5 mai 2018