Véritable vin à la française, le rosé est victime de son succès. En 2017, le rosé a connu une faible récolte. L’offre est donc limitée. La demande, elle, est en forte hausse et fait que ce vin de l’été pourrait se faire rare.
Quand tu apprends la possible pénurie de rosé pour cet été pic.twitter.com/UrA8EYkUur
— ?La Marmotte à Droite? (@MarmotteDroite) 21 mai 2018
Avec une demande en constante augmentation et une récolte réduite en 2017, le vin des apéros et des barbecues viendrait à manquer pour cet été selon Les Echos.
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20 millions de bouteilles en moins
L’hypothèse du journal Les Echos explique que la consommation a bondit de plus de 30% en 15 ans et que cette année, elle doit faire face à une récolte moindre. La région de Provence – deuxième région productrice de rosé derrière le Languedoc – a vu sa récolte baissé de 12 %, ce qui équivaut à 20 millions de bouteilles.
Le gros risque concerne les prix. Si le rosé vient à manquer, les prix vont augmenter. Selon l’AOP, les tarifs pourraient augmenter de 20 à 30% soit 4,44 euros de plus par bouteille.
La France, premier exportateur
La France produit un tiers des volumes de rosé toujours selon Les Echos. Elle serait le premier consommateur du vin rosé, puisque chaque Français consomme en moyenne une vingtaine de bouteilles par an, mais serait aussi le premier exportateur.
32% de sa production sont exportés à l’étranger. En seulement quinze ans « la consommation mondiale a crû de 31% et le nombre de pays importateur de 16% » nous apprenne Les Echos.
Malgré ses 24 millions d’hectolitres, le rosé, se fera donc plus rare que l’été dernier !