De nouveaux éléments arrivent dans l’enquête Alexia. L’autopsie du corps a révélé plusieurs fractures au crâne dues a « de graves violences physiques » d’après Jean-Marc Florand, l’avocat de la famille de la victime.
Fractures crâniennes et faciales, violences physiques, c’est ce qui aurait entrainé la mort d’Alexia Daval. Un déchaînement de coups qui a été dévoilé ce vendredi après l’autopsie du corps de la victime. Jean-Marc Florand, l’avocat de la famille, a affirmé que la femme de 29 ans avait subi « de graves violences avant de finir étranglée puis carbonisée, c’est certain« . Il ajoute qu’Alexia n’a subi aucune violence sexuelle.
À LIRE AUSSI : Claude Lanzmann : décès d’un cinéaste engagé
Dans l’attente d’un rapport psychiatrique
L’avocat précise qu' »il y a eu forcément une bagarre et des coups portés, ce qui ne peut pas correspondre avec la thèse qu’avait servie Jonathann Daval où à l’issue c’était quasiment un accident« . Pour rappel, le présumé coupable avait déclaré l’avoir étranglée par accident après une dispute au sein du domicile conjugal. « La fable qu’il nous chante aujourd’hui n’est pas crédible. » ajoute Jean-Marc Florand. La famille attend à présent les conclusions des experts psychologues et psychiatres concernant Jonathann Daval : »De tels changements d’attitude en si peu de temps interrogent sur son équilibre psychologique et psychiatrique. »
Des fuites d’une première expertise pointent l’aspect « pervers » du suspect qui serait capable de « manipulation« , selon une source proche du dossier. Des rumeurs qui ont fait réagir l’avocat de Jonathann Daval : « J’ai vu dans la presse qu’il était fait état de l’expertise psychologique de Jonathann Daval, ce qui est consternant. Le problème, c’est qu’il est fait état de conclusions qui sont partiellement erronées et incomplètes, d’une expertise qui n’est pas définitive et qui peut faire l’objet d’une demande de contre-expertise« .
Un nouveau coup dur pour la famille d’Alexia
Pour les parents de la victime, ces nouvelles informations est un nouveau coup dur : « En sept mois, ils ont perdu leur fille qu’ils adoraient, ils ont reporté tout leur amour sur Jonathann qu’ils ont toujours considéré comme le fils qu’ils n’avaient pas eu, pour qui ils avaient une affection profonde. Ils l’ont hébergé pendant trois mois, il les appelait ‘papa, maman’, ils ont passé Noël ensemble, ils avaient une confiance absolue en lui (…) C’est effrayant comment il a pu mentir, trahir et simuler. »
Mais cette autopsie arrive également après de nouvelles révélations de la part du présumé coupable. Après avoir avoué avoir étranglé sa femme « par accident » en janvier dernier après trois mois de déni, Jonathan Daval a changé de discours. Il implique aujourd’hui un membre de la famille, accusant ainsi le mari de la soeur d’Alexia. Selon lui, son beau-frère aurait participé au meurtre en tentant de maîtriser Alexia « lors d’une crise d’hystérie« . « La version de Jonathann Daval est très claire: il n’a pas tué son épouse« , a déclaré Randall Schwerdorffer, son avocat.