Greenpeace crée encore une polémique. L’ONG a publié une étude ce mardi matin sur l’exposition des enfants strasbourgeois à la pollution de l’air. Et les chiffres sont choquants.
L’organisation s’est surtout penchée sur le dioxyde d’azote. Il provoquerait des maladies et/ou problèmes de santé. Mais aussi plusieurs décès chaque année. Ainsi, 34% des écoles et crèches de Strasbourg et alentours sont exposées à un taux « illégal » de pollution de l’air. Pourtant, une norme française et européenne fixe la limite légale à 40 microgrammes par m3.
Afin de réaliser cette étude, l’ONG a recoupé les données de la pollution de l’air extérieur au dioxyde d’azote pour l’année 2017 – produites par ATMO Grand Est – avec la carte des établissements accueillant des enfants dans Strasbourg et ses environs.
Pour Greenpeace, le principal responsable serait le transport routier. En 2016, il représentait 58% des émissions de cette particule nocive. « A l’échelle de la métropole, c’est le premier secteur émetteur d’oxydes d’azote ». La plupart des ces écoles sont effectivement entourées de gares, d’autoroutes, d’industries…
Un combat encore long
Bien que l’Eurométropole ait acceptée de discuter avec l’ONG, le combat doit quand même se poursuivre. Mais Greenpeace en attend plus. Ils préconisent une zone à faibles émissions (ZFE) où les véhicules les plus polluants seront interdits à la circulation. Strasbourg pourrait alors suivre le chemin de 14 autres zones en France.
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