Le film Bohemian Rhapsody, biopic du célèbre groupe de rock Queen, a fait un carton à sa sortie. Ce film retrace le destin pourtant incertain au début du groupe. Et plus précisément la vie de Freddie Mercury (joué par Rami Malek). Un homme qui a défié les stéréotypes, brisé la « normalité » de la société et révolutionné le monde de la musique. Une personne libérée, qui n’a pas besoin de prouver quelconque virilité aux yeux du monde. Maquillage, attitude très féminine, c’est ce qui a fait son succès dans le monde entier il y a 30 ans, et encore aujourd’hui. Tout son chemin est retracé dans le film.
C’est avec une attitude de « Drama Queen », que Freddie a gagné le cœur de millions de fans avant de les briser à sa mort à cause du VIH. Il en était porteur depuis quelques années, à cause des amants qu’il a collectionnés. Rami Malek joue à la perfection le rôle de Freddie. Il rentre totalement dedans, et a su nous transporter à travers sa vie.
Mais de nombreux faux raccords
Malgré le fait que ce film soit exceptionnel, des faux-raccords persistent. Par exemple, Freddie, dans le vraie vie, avait des yeux marrons. Alors que dans le film, on le retrouve avec de jolis yeux azurs. La période et les dates ne sont pas tout à fait exactes elles aussi. La plus grosse est celle où il apprend qu’il est porteur du VIH. Dans la réalité, il l’a apprit un peu plus tard que dans le film.
Il nous laisse sur notre faim
Mais malgré la qualité de cette biographie cinématographique, il manque quelque chose. À la fin, il y a comme une sensation d’inachevée, de frustration. Certains moments auraient mérité d’être plus approfondi. Comme plusieurs moments avec ses amants, ou même quand il se retrouve seul sans personne.