Depuis le début du reconfinement, la plateforme de signalement des violences conjugales enregistre une hausse des signalements
Hier, Marlène Schiappa s’est rendue sur le site « police » de la plateforme de signalements à Guyancourt (Yvelines). Elle a ainsi déclaré « même s’il est encore trop tôt pour dire que les signalements exploseront à nouveau (…) on constate déjà une hausse des signalements à cette plateforme de l’ordre d’environ 15%« . Ce n’est malheureusement pas une surprise. En effet, lors du premier confinement les signalements de violences conjugales avaient explosé. La ministre déléguée de l’Intérieur a indiqué que la plateforme avait enregistré cinq fois plus de signalements qu’en temps normal.
L’entourage de Marlène Schiappa a confié à l’AFP que 12 policiers ont été recrutés « fin octobre en prévision du confinement ». A l’heure actuelle le site de Guyancourt compte trente policiers se relayant 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Ainsi, les agents de la plateforme orientent ainsi les personnes vers un commissariat ou une gendarmerie pour déposer plainte. En cas de refus, ils peuvent orienter les personnes vers des associations spécialisées. De plus, si une menace pèse sur la personne, ils peuvent envoyer une patrouille pour intervenir sur place.
Pas besoin d’attestation pour quitter le domicile
Présente au côté de la ministre déléguée de l’Intérieur, Elisabeth Moreno a aussi rappelé « les femmes pendant la période de confinement n’ont pas besoin de certificat ou d’attestation pour quitter le domicile conjugal quand elles sont victimes de violences ». De plus, une ligne téléphonique est disponible pour les personnes victimes de violences conjugales, le 3919. Cette dernière est dirigée par la Fédération nationale Solidarités femmes (FNSF).