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Quelles sont les règles pour survivre dans un film d’horreur comme Scream ?

Depuis le premier volet, Scream a édicté des règles propres aux films d’horreur pour pouvoir survivre. Avant de voir le nouvel épisode, voici quelques rappels nécessaires.

Dès le premier volet sorti en 1996, Scream a usé d’un aspect méta qui lui a donné toute sa spécificité. S’appuyant sur les slashers précédents, les personnages de la franchise ont « conscience » d’être des personnages de films d’horreur. Et du coup, par la voix de Randy (spécialiste des films d’horreur), des règles ont été édictées pour survivre dans un film d’horreur donc dans Scream. Petit rappel de toutes les règles édictées dans les films.

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Tout le monde est suspect !

Pour bien fonctionner, tout film Scream repose sur cette règle immuable et qui rend le film galvanisant. Les personnages doivent se méfier de tous, y compris des plus proches car ils peuvent se retrouver sous le masque de Ghostface. Tout film repose sur la surprise de voir la révélation de l’assassin sous le masque. « Il n’y a pas de tueur récurrent comme dans Halloween » précise même le dernier volet sorti le 12 janvier. Chaque épisode réserve sa dose de surprises !

Jamais de sexe !

Eh oui, il est dit que dans les slashers, la survivante du massacre est celle qui n’a pas couché. Vieil adage démenti dès le premier volet puisque Sidney finit par coucher avec son petit ami Billy … et survit même au moins dans 4 épisodes.

Ne pas boire, ne pas se droguer !

Avec la règle précédente, c’est bien une règle qui n’est absolument jamais respecté. Quoi que, comme toute règle, elles se vérifient avec les personnages prévus pour être tué dans l’histoire.

Ne jamais dire « je reviens tout de suite » car on ne revient jamais

C’est la règle la plus connue car la plus fun de toutes les règles. On s’en amuse tellement, d’autant plus dans le premier quand on constate qui est le seul personnage à la prononcer. Dans le dernier volet, c’est même le running gag de la fin du film.

Ca commence toujours par un ou des meurtres

Qu’une histoire de meurtres commence par un meurtre, rien d’étonnant jusque là. Mais c’est vrai que chaque volet de Scream commence par une scène d’intro forte où le tueur joue avec une de ses victimes. Celle du premier opus est particulièrement réussie !

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Les règles évoluent ensuite en fonction de la nature de l’épisode (suite, remake,…).

Scream 2 est clairement une suite donc il y a 3 règles pour une suite :

Le nombre de corps doit toujours être plus élevé

Les scènes de tuerie doivent toujours être plus élaborées, plus de sang, plus de gore

Ne jamais penser que le tueur est mort car il peut toujours se relever

Scream 3 est le chapitre final d’une trilogie donc les règles différent encore :

Tout le monde peut mourir, y compris l’héroïne

On aurait aimé que cette règle soit respectée car le côté « immortel » de Sidney est devenu un peu « agaçant » à la longue

Il faut oublier de ce qu’on croyait savoir. Un élément du passé refera surface pour te détruire

Enfin, Scream 4 est le reboot de la franchise tout entière !

Ne pas déconner avec l’original

L’imprévu est le nouveau cliché

Il faut une scène d’ouverture marquante avec une esthétique « clipesque » et des morts plus extrêmes

« Clipesque », dur à dire mais on adore la scène d’ouverture la « poupée russe »

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Le seul moyen pour survivre est d’être plus ou moins gay

… alors que par le passé, le personnage gay avait peu de chance d’être sauvé. Un peu comme les personnages noirs qui survivent peu ! D’où l’innovation d’avoir mis au centre de la saison 3 de la série TV uniquement des personnages noirs

La fin originale devient une fausse fin dans le remake

Pas de chance car dans ce volet, la « première fin » est bien meilleure que la vraie fin du film !

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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