Troisième défaite pour la candidate du Rassemblement National, après 10 ans de déception, qu’en est il de sa place au sein du parti et de la vie politique française.
Des résultats encore trop faibles
Depuis sa première élection présidentielle en 2012 le score a plus que doublé, en passant de 6 millions de voix en 2012 à 13 millions 10 ans après. Si ce score est en constante croissance, il est encore trop faible pour prétendre au titre suprême. Image encore trop présente de son père ? Idées trop radicales ? Mauvaise stratégie ? Plusieurs raisons peuvent être envisagées pour justifier cette défaite.
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Malgré la déception, Marine Le Pen n’abandonne pas. Hier, lors de son discours d’après résultats, la candidate a appelé ses électeurs à voter massivement aux élections législatives. À l’instar de Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen souhaite que son parti soit plus représenté à l’Assemblé National et qu’ils soient en corrélation avec les résultats de la présidentielle.
Loin des rumeurs qui annonçaient son retrait de la vie politique française, Marine Le Pen compte bien continuer à porter le Rassemblement National. Elle assure qu’elle va « poursuivre son engagement pour la France et pour les français ». Si rien ne certifie qu’elle se représentera dans 5 ans ; ce qui est sur c’est que la candidate et son parti refuse toute association avec ses partis voisins tels que ceux de Eric Zemmour ou Nicolas Dupont-Aignan et compte garder leur « indépendance ».
Il est alors très probable de voir Marine Le Pen sur les bancs du premier et potentiellement du second tour de l’élection de 2027. En attendant, le Rassemblement National repars en quête de voix pour le 12 juin prochain.