Spiderhead, avec Chris Hemsworth et Miles Teller dans les rôles principaux, est sorti ce vendredi 17 juin sur Netflix. Voici 5 choses à savoir sur cette nouvelle œuvre de science-fiction.
Une adaptation de la nouvelle de George Saunders
L’écrivain américain avait publié la nouvelle Escape the Spiderhead dans le journal The New Yorker. Elle fait partie d’une dizaine de récits courts publiés entre 1995 et 2012. La nouvelle entière a été publiée en 2013 dans un recueil intitulé Tenth of December. George Saunders met en scène un futur proche dans lequel des coupables ont le choix entre la prison ou le laboratoire. Le récit a alors été encensé par la critique. Le New York Times l’a en effet classé parmi les dix meilleurs livres de l’année.
Le retour du duo Joseph Kosinski/Miles Teller
On retrouve une nouvelle fois le réalisateur américain cette année après le succès de Top Gun : Marevick. Et une nouvelle fois, c’est pour lui l’occasion de collaborer avec Miles Teller (qui interprétait le personnage de Rooster dans le film avec Tom Cruise). On retrouve aussi la vedette de la saga Thor Chris Hemsworth qui interprète Steve Abnesti, le directeur du centre.
Un cobaye face aux drogues
Comme dans la nouvelle de George Saunders, l’histoire se déroule dans un futur proche dans lequel des détenus font l’objet d’expériences de laboratoire. Ainsi, Miles Teller interprète Jeff, un cobaye forcé à tester différentes drogues permettant d’altérer ses sentiments. L’expérience lui fait revivre son passé sous les yeux de Steve Abnesti.
Un Black Mirror version Kosinski
L’ambiance de Spiderhead rappelle clairement celle de la série britannique. En effet, dans l’atmosphère du film, tout paraît étrange et décalé à l’image de sa bande son pop en plein univers dystopique. Le film permet ainsi de réfléchir à la question des nouvelles technologies et ses conséquences morales mais aussi aux sujets en lien avec le système carcéral. Il interroge également sur le consentement et le libre-arbitre. Ainsi, en théorie, les détenus doivent autoriser les injections de drogue. Mais peut-on parler de consentement quand les détenus répondent sous l’effet de la drogue ?
Des critiques mitigées
Certaines critiques ont salué l’atmosphère du film comme la Voix du Nord qui évoque un « ton d’abord étrange et assez fascinant, parfois ironique et décalé ». Toutefois, beaucoup ont insisté sur les défauts de la seconde partie du film, critiquée pour son manque de suspense. « Si le film jouit d’un certain nombre de points positifs, il s’essouffle dans sa seconde partie avec une histoire d’amour qui peine à captiver, et un dénouement prévisible. » a par exemple écrit Le Parisien.
Si le film jouit d’un certain nombre de points positifs, il s’essouffle dans sa seconde partie avec une histoire d’amour qui peine à captiver, et un dénouement prévisible.
Le Parisien