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Reposez-vous plus pour mieux travailler

Un récent article publié par Slate.fr aborde la question du rythme du travail. Faut-il travailler plus, moins, ou alors faire régulièrement des pauses ? Petit récapitulatif pour ceux qui ne prennent pas le temps de souffler, que ce soit à la bibliothèque ou au bureau.

Le bon rythme serait de marquer un temps d’arrêt de 17 minutes toutes les 52 minutes de travail. C’est ce que révèle le site d’information qui s’est penché sur la question du travail et de la gestion de son énergie devant les tâches professionnelles qui nous incombent au quotidien.

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Le travail sans pause ne mènerait à rien, à part au « burn-out ».

Alors que le leitmotiv « travailler plus pour gagner plus » est encore doux aux oreilles de certains, la bataille au sujet d’une possible remise à plat des 35 heures pourrait recommencer en France. Le Premier ministre, Manuel Valls, qui avait dans un premier temps murmuré à l’oreille du MEDEF, a toutefois calmé les esprits échauffés des grands patrons dans son discours de politique générale qu’il a tenu Mercredi 17 septembre à l’Assemblée Nationale en coupant court à certaines propositions sur l’organisation du travail en France.

Mais travailler plus pour être plus productif, cela ne fonctionne pas. Comme tout, le travail s’organise intelligemment et en prenant soin de ses petites cellules grises et de son corps. Le travail sans pause ne mènerait à rien, à part au « burn-out ».

La pause médicale

« La pause syndicale » est avant tout médicale. Il est impossible de demander à son cerveau d’être plus productif si l’on ne l’aère pas suffisamment. Draugiem Group est à l’origine de la création d’un vaste réseau social en Lettonie. Comme le révèle Slate.fr, le groupe a créé un logiciel, Desk Time, capable de calculer les heures de travail des employés.

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L’épuisement intellectuel, la fatigue corporelle, le manque d’oxygène dans le sang sont les facteurs de la déconcentration (©l’Express entreprise)

Les résultats de leurs études démontrent que des pauses de 17 minutes entre les séquences de travail seraient la formule la plus adaptée en terme de productivité des salariés. Les employés qui travaillent sur des courtes durées fournissent un effort plus concentré et de meilleur qualité. La systématisation des coupures permet à l’individu de focaliser pleinement son cerveau sur la tâche qu’il a à accomplir et l’empêche de se disperser. L’épuisement intellectuel, la fatigue corporelle, le manque d’oxygène dans le sang, tels sont les facteurs de la déconcentration et du manque de performance qui en découle.

Le culte de la relaxation 

Do I Really Have To..Pour que l’expérience fonctionne, les pauses doivent être consacrées à la relaxation. Le but est de s’exiler au maximum du monde du travail et notamment des technologies numériques. Le Figaro nous alertait d’ailleurs dans un article sur notre incapacité à nous concentrer plus de 12 minutes du fait de l’agression numérique permanente que nous subissons au quotidien. Selon l’étude Lettone, les employés devraient donc s’évader physiquement et mentalement de leur lieu de travail; couper leur téléphone, leur ordinateur et prendre l’air.

Ce culte de la pause n’est pas propre à la Lettonie et de nombreuses entreprises s’attardent de plus en plus sur la nécessité de mettre en place des programmes de coaching pour améliorer la concentration et l’efficacité des employés tout en respectant d’avantage leur santé. C’est notamment la mission de Nicolas Dugay, coach et directeur associé de CAA, qui présentait sur le site du magazine l’Express neuf exercices pour améliorer sa concentration au travail.

La face cachée de Google 

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Projet d’architecture d’intérieur des bureaux de Google à Tel Aviv. (©Dailygeeksshow.com)

Certains mythes du travail mieux organisé sont, semble-t-il, égratignés par la pratique. L’exemple Google en est apparemment un. Il ne suffit pas d’assurer à ses employés un cadre plaisant et dynamique pour les rendre plus productifs in fine. C’est le constat que dresse Le Figaro.fr dans un dossier consacré aux employés, souvent jeunes et parfois désabusés, qui peuplent les couloirs colorés du géant Américain. La réalité serait moins « fun » que ce que laissent paraître les magazines spécialisés dans le développement marketing et qui prennent « Big G » pour un moteur à tous points de vue. « Arrogance et sexisme/manque de professionnalisme et reproches quant aux conséquences sur le travail effectué/campus pas si sympa« .

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