Mercredi 11 décembre à Alger, 24 heures avant l’élection présidentielle, le pays s’agite, les manifestations se multiplient. Des milliers de personnes rejettent le scrutin du 12 décembre qui retient cinq candidats. Tous, liés à l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
C’est jeudi que l’Algérie organise enfin le premier scrutin présidentiel. Pourtant, à la veille du suffrage, des milliers de jeunes ont défilé ce mercredi 11 décembre sur la place du 11 Décembre 1960, dans le quartier de Belouizdad.
Le Hirak: mouvement de contestation apparu le 22 février 2019, rejette les élections du 12 décembre qui retiennent cinq candidats. Parmi eux, les anciens ministres Azzedine Mihoubi, Abdelaziz Belaid, Abdelkader Bengrina et les favoris septuagénaires: Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune. Tous ont un lien étroit avec l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Loin d’un changement démocratique revendiqué depuis 40 vendredis consécutifs, les Algériens s’opposent catégoriquement à cette élection présidentielle qui, selon eux, ne vise qu’à renouveler le système de corruption.
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