La célèbre marque à la pomme voit pour la première fois de son histoire, ses ventes reculer, principalement sur le marché Asiatique
Il y a quelques mois, le géant de la téléphonie a dépassé la barre des 1 000 milliards de dollars. Un record époustouflant, mais d’une très courte durée. Depuis une quinzaine d’années, cette entreprise prospère. Mais aujourd’hui, Apple prévoit des chiffres en bernes. La prévision trimestrielle était de 80 milliards de chiffres d’affaires est passé à 74 milliards. Cette baisse de revenue ne fait qu’accentuer le périclitement de sa côte en bourse. Durant les trois derniers mois, la côte a perdu 32%. Ce qui ramené en dollars équivaut à une chute boursière de 372 milliards.
Tim Cook, l’actuel PDG d’Apple l’impute à la guerre commerciale que Trump a lancée contre la Chine. Dans ce climat de tensions internationales, les utilisateurs d’Apple ont donc décidé de renier les iPhones. L’iPhone, le meilleur atour de la marque, coutant jusqu’à 1 200 euros, ne plait plus au marché asiatique. Ce marché préfère se tourner vers les marques locales et moins chères. La marque Huawei prend de plus en plus de place en Chine. Sur un marché de plus d’un septième de la population (1 415 140 963 hab. en juin 2018), elle prend le pas sur le géant Américain. Huawei, prend une ampleur plus vaste également dans l’hexagone.
Une crise au Nasdaq ;
Une perte de 372 milliards ne passe pas inaperçue, et ne peut nuire à sa seule industrie. La bourse de New York a subi une grande chute. Selon des résultats provisoires à la clôture, le Dow Jones I.A. a cédé 2,83 % pour finir à 22 685,00 points. Alors que le Nasdaq a perdu 3,04 % pour terminer à 6 463,50 points. Mais un léger rebond des bourses s’est fait en fin de journée, grâce au cours du pétrole, ce qui a permis de juguler un peu la chute.
Une répercussion planétaire ;
Les bourses possèdent un système complexe de dépendances les unes aux autres. Ce qui veut dire que par effet de ricochet, les bourses de Paris (CAC 40), de Londres (London Stock Exchange) tout comme celle de Francfort (Börse Frankfurt) ont plongé suite aux chutes d’actions d’Apple.
Cette crise de la technologie Américaine, qui fait suite aux réactions de Donald Trump sur la guerre commerciale qu’il a lui-même engagé contre l’Asie et principalement la Chine. Pour Phil Davis, PSW Investments, il s’agit d’« une autre balle dans le pied que Donald Trump inflige à l’économie américaine ». Mais surtout qu’« Apple est la plus grosse entreprise de cette économie, elle ressent forcément la douleur » d’un tel conflit économique.
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