Brenton Tarrant, 28 ans, a assassiné plus de 50 personnes. Son nouveau procès se déroulera ce vendredi, par le biais d’un lien vidéo depuis la prison haute sécurité d’Auckland.
C’était le 15 mars dernier. Brenton Tarrant se filme en direct sur Facebook en train de perpétrer un attentat contre 2 mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Ainsi, il fait 50 morts.
Interpellé presque immédiatement, l’Australien de 28 ans était alors accusé d’un seul meurtre.
Mais les enquêteurs ont révélé ce jeudi que ces chefs d’accusation étaient bien plus nombreux. 50 chefs de meurtre et 39 de tentatives de meurtre. Il devra répondre de ces derniers devant la Haute Cour de Christchurch, lors d’une vidéoconférence depuis la prison haute sécurité d’Auckland ou il est détenu.
La totalité de ses chefs d’accusation seront révélés lors de sa nouvelle comparution ce vendredi. La police n’exclut pourtant pas le fait que d’autres accusations pourraient être également reconnus, notamment d’éventuelles charges concernant les attentats terroristes.
Une mise en scene de sa propagande ?
Cependant, après sa première comparution le 16 mars, le suprémaciste blanc a viré son avocat commis d’office. Ce qui laisse penser qu’il assurera sa défense lui-même. Il compte surement faire de son audience une propagande de ses « idées ».
Ainsi, la Haute cour a annoncé que l’audience serait relativement courte et destinée à « établir la position de l’accusé concernant sa représentation légale » et autres procédures. Le tribunal ne compte donc pas lui poser la question de sa culpabilité. Les médias ont alors l’interdiction de le filmer ou le photographier.