C’était l’un des grands thèmes abordés lors du référendum de 2016, l’immigration. Lundi 18 mai, les parlementaires britanniques ont donc adopté la réforme de l’immigration post-Brexit.
Dès 2021, l’immigration au Royaume-Uni sera favorisée pour les candidats exerçant une profession hautement qualifiée. Cette nouvelle loi met donc fin à la libre circulation des travailleurs de l’Union européenne.
Les nouveaux critères autorisant l’immigration n’ont pas encore été définis. Mais Boris Johnson, le Premier ministre britannique, à proposé un système par points. Les candidats exerçants une profession hautement qualifiée seront donc favorisés.
Priti Patel, la ministre de l’Intérieur, a également promis un système « plus ferme, plus juste et plus simple ». Il permettra également de « jouer un rôle vital » dans la pandémie de Covid-19 au Royaume-Uni.
Nick Thomas-Symonds, un opposant, prétend que cette loi est « une menace pour NHS (les hôpitaux publics britanniques) au moment où nous en avons besoin plus que jamais ». Priti Pratel à rétorquée. La procédure de visa sera accélérée pour les soignants. Les visas de ces professionnels de santé qui devaient s’arrêter d’ici au mois d’octobre auront donc le droit à une prolongation automatique d’un an.
Mais tant que les négociations entre les pays de l’Union européenne et le Royaume-Uni ne sont pas terminées, rien ne sera cté. La libre circulation des travailleurs est donc maintenue d’ici-là. En effet, le RU restera en période de transition jusqu’au 31 décembre.
L’Irlande, quant à elle, est exemptée de ces nouvelles règles d’immigration.