Bradford Freeman, dernier vétéran de l’unité américaine « Band of Brothers » décrite dans la série éponyme de Steven Spielberg, s’est éteint en 2022. Il avait 97 ans.
Dernier vétéran de son unité
Le vétéran américain Bradford Freeman est décédé ce dimanche dans un hôpital du Missouri, dans le centre des Etats-Unis. Il avait 97 ans et était « paisiblement entouré de sa famille » comme l’a annoncé le Normandy Victory Museum de Catz ce mardi. Il était le dernier survivant de l’unité militaire américaine Band of Brothers (« frères d’armes »).
L’aventure de la Easy Company
Né en 1924 dans le Mississipi, il étudie à l’Université d’Etat du Mississipi avant de s’engager dans l’armée en 1942. Il est ensuite affecté à la Easy Company, plus connue sous le nom de « Band of Brothers », et part donc pour l’Angleterre. Cette compagnie était le 506e Régiment d’infanterie parachutée de la 101e Division aéroportée américaine. Elle s’est illustrée dans de nombreux combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Parmi eux, la Easy Company a participé au Débarquement de 1944 en étant près d’Utah-Beach avant de rejoindre les Pays-Bas. La « Band of Brothers » prend alors part à l’opération « Market Garden » qui vise à accélérer la prise de l’Allemagne nazie. Pendant la bataille des Ardennes à laquelle elle participe, Bradford Freeman est blessé par un éclat d’obus.
Une histoire popularisée par Steven Spielberg
Le destin de Bradford Freeman et celui de la Easy Company sont devenus célèbres à partir de la fin du siècle. L’historien Stephen Ambrose les a en effet raconté dans un premier temps dans son livre Band of Brothers publié en 1992. Ce sont ensuite Steven Spielberg et Tom Hanks qui ont adapté l’œuvre en mini-série pour la chaîne américaine HBO. Sortie en 2001, elle met notamment en scène Damian Lewis, Tom Hardy ou encore Michael Fassbender.
En 2017, Bradford Freeman était de retour en Normandie pour inaugurer une plaque portant son nom. Cette semaine, le président de l’Université d’Etat du Mississipi a réagi à sa mort dans un communiqué. Il a notamment qualifié le vétéran de « véritable héros ». Il a également ajouté être reconnaissant de l’héritage des hommes et des femmes de cette « grande génération » qui a tant sacrifié pour les libertés que nous prenons parfois pour acquises ».