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Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la Chine utilise des « asticots gloutons »

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la Chine utilise des "asticots gloutons"

Avec 40 millions de tonnes de déchets par an, la Chine est l’un des leaders en termes de gaspillage alimentaire. Face à une pratique aussi culturelle que dangereuse, le pays compte sur ces larves blanches.

 

En plus des Etats-Unis, la Chine fait partie des pays qui gâchent le plus de denrées alimentaires. Toujours à l’affût du moindre moyen d’améliorer la situation, le pays pourrait bien avoir trouvé une solution aussi écologique qu’originale.

 

La Chine compte sur ses asticots

Pour lutter contre ce problème de gaspillage, la Chine va devoir compter sur des petits asticots. Depuis trois ans, des élevages se sont multipliés au sein du pays. Issues de la race de la « mouche soldat noire », ces larves voraces sont connues pour leur capacité à digérer des déchets alimentaires, des excréments ou même des cadavres d’animaux.

 

En Chine, un habitant produit en moyenne 150 grammes de déchets de table par jour. Largement supérieur à ceux d’autres pays, ce chiffre ne cesse d’augmenter. Selon des études, ces larves seraient capables de dévorer un poisson entier, en ne laissant finalement que son squelette.

La pratique permettrait donc de vider de manière assez impressionnante les poubelles et autres réserves de déchets alimentaires.

 

Un moyen de lutter contre le gaspillage, mais pas que…

En attendant un véritable impact, la pratique semble en tout cas inciter à l’optimisme puisque de nouveaux élevages devraient voir le jour d’ici peu. Il faut dire que ces asticots peuvent s’avérer très utiles pour plusieurs raisons. En plus de lutter contre le gaspillage, ces insectes peuvent aussi servir de nourriture pour certains animaux.

Avec toute la nourriture ingurgitée, ces bestioles sont en effet de forts apports nutritifs, notamment en termes de protéines.

Il s’agit d’économies importantes pour la Chine : ces asticots permettent de récupérer les protéines et les graisses encore présentes dans les déchets.

Enfin, ces « asticots gloutons » sont décidément pleins de ressources. En effet, les excréments des larves peuvent être utilisés comme engrais bio dans l’agriculture.

 

 

A lire aussi >> Une larve dévoreuse de plastique, un nouvel espoir pour l’environnement

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