La plus haute juridiction administrative accorde neuf mois au gouvernement de Macron pour atteindre ses objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre.
La décision inédite a été rendue ce jeudi 1er juillet. l’Etat a neuf mois pour prendre des mesures supplémentaires, afin d’atteindre une réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre, rapporte l’AFP. La diminution de ses effets climatique est attendu avant la date butoir, fixée au 21 mars 2022.
La France déjà engagée avec l’Accord de Paris
En décembre 2015, comme tous les autres États membres de l’UE, la France s’est engagé avec l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique. L’objectif du traité international est de faire de l’Union européenne, la première économie et société neutre pour le climat d’ici 2050.
Ainsi, depuis son entrée en vigueur en 2016, notre pays se doit de diminuer ses émissions. Il doit atteindre une baisse de 40 % pour 2030. Néanmoins, il semblerait que nous ne soyons pas dans la bonne direction, a reproché Conseil d’Etat de Paris.
Rappelons que dans le cas où la France n’aurait pas réussi son défi, une astreinte pourra lui être donnée.
La commune de Grande-Synthe à l’origine de la dénonciation
C’est le député européen écologiste Damien Carême qui a dénoncé l’ « inaction climatique » de la France.
L’ancien maire de la ville de Grande-Synthe (Nord) a saisi le Conseil d’Etat en janvier 2019 pour sa ville. Cette dernière est « particulièrement exposée aux effets du changement climatique » rapporte France info.
Ainsi, à la suite d’un premier « procès climatique » l’Etat a été condamné. Il doit verser 5 000 euros à la ville de Grande-Synthe, rapporte Le Monde.
De plus, une accentuation des efforts pour atteindre les objectifs fixés est exigée.