L’arche d’alliance est un coffre biblique qui aurait été utilisé par les Israélites dans l’Ancien Testament. Selon les récits bibliques, l’arche était une relique sainte qui contenait les Tables de la Loi, c’est-à-dire les 10 commandements, données par Dieu à Moïse, ainsi que d’autres objets sacrés. Mais qu’est-elle devenue ?
Depuis des siècles, l’Arche d’Alliance a captivé l’imagination des croyants et suscité l’intérêt des chercheurs. Selon la Bible, l’Arche d’Alliance, un coffre antique fascinant, était le réceptacle des Tables de la Loi, communément appelées les Dix Commandements. Ces commandements furent dictés par Dieu, Yahvé, à Moïse sur le mont Sinaï. L’Arche d’Alliance a accompagné le peuple hébreu lors de sa conquête de la Terre promise, mais elle aurait disparu à jamais après la destruction du temple de Jérusalem par les Babyloniens en 587 avant J.-C.
Selon les écrits bibliques, l’Arche d’Alliance était associée à une puissance divine et à une malédiction pour ceux qui la posséderaient indûment. Les Philistins en ont fait l’amère expérience lorsqu’ils l’ont capturée après une bataille et l’ont placée dans leur temple. Des fléaux se sont abattus sur eux, les poussant à la retourner aux Hébreux. Par la suite, le roi David aurait transféré l’Arche dans le temple de Jérusalem, où elle demeura pendant un certain temps jusqu’à ce que le temple soit détruit par les Babyloniens. Depuis lors, elle a captivé l’imagination des gens et suscité la convoitise des chercheurs de trésors. Toutefois, la question de son existence réelle demeure.
Dans le but de résoudre ce mystère séculaire, des archéologues et des historiens ont entrepris des fouilles sur la paisible colline de Kiriath-Jearim, située à quelques kilomètres de Jérusalem. Selon la tradition biblique, cette colline aurait brièvement abrité le précieux « sanctuaire portatif » avant qu’il ne soit transféré dans la ville. La recherche de l’Arche d’Alliance n’est pas sans difficultés. En Israël, où l’histoire biblique a une importance significative, les fouilles archéologiques peuvent être politiquement et religieusement sensibles. De plus, l’Arche est entourée de légendes et de spéculations, ce qui rend la tâche encore plus ardue pour les chercheurs.
Malgré la présence d’une église et d’un couvent catholiques sur le site, la colline de Kiriath-Jearim n’a jamais été explorée auparavant, ce qui en fait une opportunité unique dans la région. Cependant, la mission dirigée par Israël Finkelstein, un archéologue renommé, et Thomas Römer, un spécialiste de la Bible, est confrontée à des défis particuliers en Israël.
D’ailleurs, Thomas Römer déclarait en 2021 dans une émission sur Radio France (Podcast le Cours de l’histoire) :
« Les histoires sur l’Arche dans la bible font référence à des endroits où elle aurait séjourné. Ces endroits sont accessibles et on peut donc voir ce que ces lieux nous livrent par rapport au récit biblique. Il y a beaucoup de spéculation sur l’Arche dans les textes les plus récents mais là nous sommes dans du fantasmagorique parce que le grand mystère de l’Arche c’est qu’elle a été perdue à un moment donné et jusqu’à aujourd’hui, personne ne l’a retrouvée. La première source en dehors des textes bibliques est l’archéologie ».
L’existence historique de l’arche d’alliance en tant qu’objet physique fait encore l’objet de débats parmi les chercheurs et les historiens. Il n’existe pas de preuves archéologiques directes permettant de confirmer son existence ou sa localisation actuelle. Certains soutiennent que l’arche d’alliance a été détruite, perdue ou dissimulée au fil du temps, tandis que d’autres estiment qu’elle pourrait encore exister, mais qu’elle n’a pas été retrouvée. Sa recherche a alimenté l’imaginaire populaire, dont le film « Les Aventuriers de l’arche perdue ».
Les récits bibliques et les traditions religieuses continuent de nourrir la croyance en l’existence de l’Arche d’alliance, et certains chercheurs poursuivent leurs efforts pour la retrouver. Cependant, jusqu’à présent, il n’y a pas de preuves concrètes permettant d’affirmer son existence ou sa localisation actuelle en dehors des textes bibliques.