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Equipe de France : on y retourne !

2 mois jour pour jour après la fin de leur parcours au Brésil, les Bleus entament leur nouvelle saison ce soir au Stade de France face à l’Espagne. Une belle affiche qui devrait nous en apprendre un peu plus sur les enseignements que Didier Deschamps a tiré du Mondial et donner le ton pour la préparation à l’Euro 2016.

C’est enfin la reprise pour l’Equipe de France. Et cette fois-ci, le retour à Clairefontaine après une compétition majeure ne rime pas avec les visages fermés. Il faut dire que depuis 2006, les occasions de sourire se faisaient rares. Mais cette année, le renouveau est confirmé. Le groupe vit bien, et cela se voit, que ce soit dans leurs relations entre eux, avec les supporteurs, et même avec les médias. Le public a redonné toute sa confiance à l’équipe qu’il aime tant chérir puis détester à tour de rôle, et le sélectionneur peut être fier du travail accompli. C’est donc aujourd’hui que commence la longue et amicale route qui mènera à l’Euro 2016.

 Les Tricolores n’ont pas à disputer les éliminatoires en qualité de pays organisateur, et disposent donc d’un peu moins de deux ans pour se préparer au mieux à cet événement inédit depuis 1998. On a envie d’y croire.

Un nouveau système ?

Pour ce premier tour de piste, Didier Deschamps devrait aligner une équipe semblable à celle qui s’est inclinée face à l’Allemagne. Du moins concernant le choix des hommes. Il en va de même sur l’ensemble du groupe : 21 des joueurs présents au Brésil ont été sélectionné à nouveau, bien que Jérémy Mathieu ait dû remplacer Koscielny, forfait. Par rapport au système de jeu, les derniers entraînements laissent penser que le coach envisage d’opter pour un milieu à 2 têtes pour permettre à Mathieu Valbuena de jouer en électron libre. Une idée qui n’a pas encore été testée pour un grand rendez-vous, mais qui paraît intéressante sur le papier, à la fois pour son penchant offensif et pour éviter de rester ancré dans un seul et unique système. Car le 4-3-3 a fait ses preuves et les milieux de terrain sont complémentaires, mais il pourrait devenir trop prévisible. Il serait donc judicieux d’avoir un plan B, que ce soit pour rectifier le tir en cours de match, ou pour s’adapter selon l’adversaire. Pas sûr que DD choisisse de le tenter dès ce soir, étant donné que l’Espagne est un concurrent de choix, et possède un jeu favorisant la densité dans l’entre-jeu. Mais l’avenir devrait s’écrire avec cette nouvelle corde à l’arc de l’ancien entraîneur de l’OM.

Ribéry, seul bémol

Si tous les détails qui font qu’une équipe tourne bien sont là, il reste un cas épineux à gérer. Si la retraite internationale de Nasri n’a pas surpris l’opinion, celle de Franck Ribéry est un tout autre cas. Considéré comme l’arme offensive numéro 1 des Bleus, l’ailier du Bayern a annoncé dans la presse allemande qu’il n’évoluerait plus à l’international. Les réactions ne se sont pas faites attendre, et Deschamps s’est rapidement opposé à cette décision, assurant qu’il était seul à choisir la composition du groupe. Affaire à suivre.

 

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