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Frappes mortelles israéliennes en Syrie

Le dimanche 18 janvier, Israël a mené un raid militaire en Syrie ayant conduit à la mort de plusieurs officiers iraniens ainsi que des membres du Hezbollah. Selon un site d’informations iraniennes, il y aurait parmi les victimes un général appartenant corps des gardiens de la révolution.

Regain de tension au Proche-Orient après un assaut mené par les forces israéliennes en Syrie contre des militaires du Hezbollah et plusieurs officiers iraniens.
Suite à l’attaque, le Hezbollah avait annoncé la mort dans ces mêmes frappes de Djihad Moughniyeh, le fils d’un ex-chef militaire du mouvement chiite libanais.

Le raid meurtrier a également fait plusieurs victimes chez des hauts officiers iraniens ainsi que des membres moins gradés du Hezbollah. On notera quand même la mort d’un général appartenant au corps des gardiens de la révolution.

Cette action militaire s’inscrit dans la droite lignée de la politique menée par Israël jusqu’à présent et même si les conséquences qu’elle engendre reste importante, elle ne devrait pas suffire à faire tomber entièrement les structures visées et il est clair que la tension est à son apogée. La situation ne risque pas de s’apaiser dans cette atmosphère.

Des représailles difficiles

Aucun responsable Iranien n’a pris la parole à ce sujet mais les tensions entre Téhéran et l’Etat hébreu sont palpables.

L’attaque ayant été portée quelques jours après les déclarations d’un leader du Hezbollah appelant les combattants en Syrie à répondre aux attaques israéliennes, plusieurs membres du parti interprètent ces bombardements comme une réponse.4558601_3_69c4_djihad-moughniyeh-etait-le-fils-d-imad_eed2833a71f0f97cf6a306cc79cfd98f

Surtout que les frappes ont tué des membres spécialement symboliques. Les représailles restent donc possible mais plusieurs spécialistes rappellent que le conflit en Syrie est déjà particulièrement difficile pour les forces armées du Hezbollah et il serait impossible, martialement parlant, de mener un double front.

Il est donc presque impossible qu’une nouvelle guerre se déclenche sur cette action militaire, bien qu’une réponse au travers du prisme des attentats et du terrorisme reste plausible.

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