Depuis 2017, l’affaire Weinstein a bouleversé le paysage sériel et cinématographique. Le New York Times et le New Yorker avaient rapporté qu’une douzaine de femmes avaient été harcelées, agressées et violées à l’initiative du producteur. S’en est suivie une libération de la parole dans le milieu du cinéma. Le procès du producteur commencé le 16 janvier 2020 a déjà été interrompu.
L’ouverture du procès Weinstein
Depuis maintenant plus de deux semaines, le procès de Harvey Weinstein a commencé. Sur le banc des accusés, le producteur qui faisait encore la pluie et le beau temps sur Hollywood il y encore quelques années. Il arrive même à son procès avec un déambulateur, sans doute une séquelle de son accident de voiture de cet été. De l’autre côté, sur les dizaines de femmes qui se déclarent victimes, deux sont plaignantes.
Exceptionnellement, le juge Burke qui s’occupe du procès, a autorisé quatre autres accusatrices en qualité de témoin. Les faits dont elles accusent le producteur sont soit prescrits soit ils ne font pas l’objet d’inculpation. Pour certain, à partir de cette décision le procès était joué.
Le procès s’est en partie joué il y a six mois
Jeannie Suk Gersen, professeur de droit à Harvard
Le procès s’est ouvert et se déroule au début comme celui de Cosby. Les avocats du producteur essaient d’enlever la crédibilité des plaignantes. Tandis que ceux des victimes tentent de montrer que Harvey Weinstein reproduit un schéma. Ils tentent de montrer que ce dernier est un prédateur.
Jessica Mann, une victime en larme privée de parole
Lundi 3 février, la défense a lancé son contre interrogatoire. Après un procès débuter depuis plus de deux semaines, la tendance c’est retourné pour Weinstein. En effet, jusque la le procès semblait jouer.
Cependant après un interrogatoire par l’avocate de la défense, une des plaignante, Jessica Mann, craque. C’est lors de la lecture de correspondance privé entre elle et le producteur que cette dernière fond en larme. Les mails était explicite, elle disait par exemple dans l’un d’eux : » Personne ne me comprend comme toi « . Elle explique ce genre de message par une peur des réactions de Harvey Weinstein.
La plaignante a fondue en larme suite à la lecture d’une lettre qu’elle avait envoyé à son petit ami. L’audience a donc été suspendu par le juge. Jessica n’arrivant pas à se reprendre, le procès fut interrompu et a repris mardi. Il devrait se poursuivre pendant quelques mois et découlera sur une condamnation ou non de Harvey Weinstein.