Les tables de multiplication, les divisions, les pourcentages, sont le cauchemar de nombreux élèves en France. 1 jeune sur 10 éprouve des difficultés en mathématiques. On retrouve le même chiffre pour la lecture, avec 10 % des jeunes qui comprennent mal, voire pas du tout ce qu’ils lissent.
Ces chiffres confirment la situation d’échec scolaire, qui est de plus en plus persistante en France. Publiés vendredi dernier, ils sont issus des résultats de l’année 2013, de la journée défense et citoyenne (JDC), instaurée en France depuis 1998, avec la réforme du service national.
En lecture, sur l’ensemble des jeunes (âgés d’au moins 17 ans), ayant passés les tests : 81,8 % sont considérés comme des lecteurs efficaces ; pour les autres la lecture se révèle être une activité laborieuse avec 8.6 % d’entre eux qui ont des acquis mais limités, parvenant à compenser leurs lacunes de vocabulaire par une compréhension minimale des textes, 5.5 % sont des lectures aux très faibles capacités de lecture, les autres (4 %) sont considérés comme illettrés.
Ces chiffres établissent clairement, une corrélation avec les capacités d’une personne et le parcours scolaire qu’elle a effectué. La grande majorité (80 % en lecture) des jeunes en difficulté n’ont pas dépassé le collège ou un cursus professionnel en lycée (CAP ou bac pro).
Les chiffres diffèrent également selon le genre, les garçons sont plus souvent en difficulté que les filles en lecture : 11% d’entre eux en grande difficulté contre 8,1% des filles. C’est pourtant l’inverse pour le calcul avec 8,7% des garçons en difficulté contre 10,7% des filles.