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La 5G : à quoi va-t-elle vraiment nous servir demain ?

La 5G est la cinquième génération de technologie cellulaire sans fil. Elle offre une vitesse de chargement et de téléchargement 100 fois plus rapide que la 4G. Mais comment ce réseau pourra résoudre les problèmes de demain ? 

Une technologie en service 

La 5G promet une révolution dans notre manière de communiquer et d’interagir avec le monde numérique. Elle offre un temps de latence extrêmement faible d’environ 80 millisecondes. Cela permet un contrôle en temps réel, notamment pour une utilisation robotique de ce réseau. 

Elle est utilisée dans des projets ayant pour but la robotique autonome. Le but est l’automatisation des tâches difficiles ou dangereuses pour l’humain. C’est rendu possible grâce à un réseau rapide fiable avec une faible latence. Des robots peuvent être pensés différemment et contrôlés à distance via des caméras qui retransmettent en direct ce qu’il se passe grâce à la 5G. Ainsi, on peut éviter de nombreux dégâts matériaux et humain. 

Photo prise de l’affiche montrant la course et la coupe du vainqueur. © Marion JAULIN

Un nouveau terrain éducatif 

C’est sur le campus des Mines à Nancy que la 5G est fièrement exposée. Ce projet est le résultat d’un long travail, c’est le Future Network Academy. Première université en Europe à disposer d’une 5G industrielle, l’établissement en explore ses usages pour préparer ses étudiants. En tout, 6 universités se sont jointes au programme. Un tel service est exploré pédagogiquement afin de guider ses étudiants vers une approche plus concrète de la science. 

Le but est de démocratiser l’accès aux dernières technologies dans le domaine des réseaux futurs. Ce projet permet la réalisation de nombreux projets importants avec une participation étroite envers certaines entreprises. 

Comment la rendre accessible ? 

Dans un cadre pédagogique, différents ateliers ont été organisés pour apprendre et sensibiliser sur la 5G. Des groupes de collégiens ont pu défiler sur le campus à travers différents ateliers afin d’en apprendre le plus possible sur cette technologie. « Les réseaux du futur ont longtemps paru mystiques à part télécharger une vidéo de chat mignon, à quoi servent-ils vraiment ? L’enjeu, c’est justement de montrer leur utilité concrète et de les rendre accessibles à tous. » explique le chef du projet. 

Voyage de données, messages codés, la vulgarisation aide parfaitement à faire comprendre le fonctionnement de cette 5G. Pour cela, rien de mieux qu’un retour en arrière, parfois, pour mieux comprendre la naissance de cette cinquième génération bien trop rapide. 

Une course contre la montre 

Cependant, l’élément central de toutes ces activités était la fameuse course : FNA Grand Prix 5G. Une course contre la montre opposant 6 pilotes farouches afin de décrocher le prix de la victoire. Les bolides étaient des drones terrestres aussi dit des voitures télécommandées. 

Photo montrant les voitures télécommandées © Marion JAULIN

Ses voitures miniatures, modifiées de A à Z par l’école, sont pilotées à distance sur ordinateur. Chaque voiture est équipée d’une caméra qui transmet en temps réel la vue du circuit. C’est la 5G qui permet de faire le lien entre les images de caméras et ce que l’on perçoit sur un écran. 

Ordinateur permettant au joueur de contrôler les voitures © Marion JAULIN

« Le vrai intérêt, c’est la latence : pour piloter une voiture via un écran, il faut que le délai entre le moment où l’on tourne le volant et celui où la voiture réagit soit presque imperceptible. » Confie Antoine, un des ingénieurs sur le projet. Le temps de latence était suffisant pour qu’un cerveau humain se croit réellement dans le cockpit. La course était retranscrite à l’écran pour qu’on puisse voir en temps réel ce que voyaient les pilotes grâce à la rapidité de la 5G. 

Un engagement jusqu’au bout des roues

Roue en mousse, plastique biodégradable, tout a été pensé jusqu’au moindre détail pour rendre ses voitures les plus performantes possibles. Elles avaient 4 antennes de 5G chacune. La modélisation 3D a été utilisée pour permettre l’impression de pièces manquantes pour perfectionner les bolides. Le fonctionnement et la mobilité de la caméra ont longtemps été réfléchis. Un ajout lumineux a été mis en place. 

Si Future Network Academy existe depuis bien longtemps, les six universités qui étaient en course ont toutes participé différemment. Il y avait l’Université Aalto, l’Université de Luxembourg, la Politecnico Milan, TU Delft, la Politécnica Madrid et bien évidemment les Mines Nancy (Université de Lorraine)  En 2 mois, ces voitures ont été perfectionnées. 

Intérieur d’une voiture utilisée pour la course. On peut voir les différentes antennes à 5G sur la partie supérieure de la voiture © Marion JAULIN

Une éducation numérique 

Erasmus+ est à l’origine de la Future Network Academy. Dans ce programme, la 5G ouvre la voie à une robotisation automatique de pratiques dangereuses, pour l’homme, afin d’en améliorer les conditions. Cela amène également au déploiement de l’Intelligence Artificielle pour coder et créer des programmes qui répondraient correctement à la demande.

La piste de départ des voitures télécommandées. © Marion JAULIN

Cette course mystique et unique en son genre n’aura rencontré aucun problème lié à la 5G. Une utilisation tournée sur la vulgarisation scientifique et l’accessibilité à tous qui relève de tout nouveaux défis. La 5G représente l’avenir et promet de beaux projets.

À lire aussi : Quelles sont les meilleures villes étudiantes 2025 ?

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