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La filière porcine française mise en cause par la commission européenne

Une expertise réalisée au sein de la filière porcine française l’année dernière par la commission européenne fait rage. L’objectif était d’évaluer « la pertinence et l’efficacité des mesures prises pour prévenir les morsures et les queues et éviter leur coupe systématique ». 

Cela fait 7 ans que la loi européenne contre la coupe de queues de cochons est entrée en vigueur. Elle n’est toujours pas appliquée dans les élevages français. En dépit de la loi de la commission européenne.

« Seules quelques actions tangibles ont été prises pour améliorer la conformité élevages avec les dispositions de la Directive. Réduire les morsures de queues pour éviter la coupe des queues, toujours pratiquée en routine dans le pays ». 

D’après cette loi européenne, l’élevage des porcs est à modifier si ils suscitent des troubles comportementaux. Comme les morsures de queues par exemple. La coupe de queues de cochons est interdite depuis 7 ans en France. Pourtant, cette pratique est encore utilisée très régulièrement dans les élevages, malgré une opposition de 85% des Français aux mutilations des porcs (coupe de queues, castration…), d’après un sondage YouGov. 

Une pratique qui dure depuis trop longtemps d’après la commission

Pour la commission européenne, les actions menées par la France sont très insuffisantes. Elle propose donc des recommendations aux autorités françaises pour respecter au mieux cette loi. 

Ces failles dans les élevages français sont dénoncées par des associations de protection animale depuis des années et notamment par L214.

« Nous voilà devant une nouvelle preuve de l’incapacité du gouvernement à faire respecter les réglementations minimales en matière de “protection animale”. Il est impossible d’espérer de réelles avancées pour les animaux tant que la condition animale dépendra du ministère de l’Agriculture. Cette mission doit être confiée à un ministère moins exposé à l’influence des lobbies de l’agroalimentaire. » d’après Brigitte Gothière, co fondatrice de l’association L214.

À lire également : Le massacre des dauphins continue dans les îles Féroé

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Poppy Jordan
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