L’Allemagne a énoncé la volonté d’ouvrir son armée à tous les citoyens de l’Union Européenne. Une grande première en Europe, qui déplaît fortement à certain pays membres.
la Bundeswehr ( l’armée Allemande ) est en manque de candidature. Elle compte tout de même 182.000 militaires, contre environ 265 000 en France. Pour pallier ce manque d’engouement national pour la défense du pays, les états-majors ont décidé de recruter à l’étranger.
Est-ce la prémisse de la création d’une armée Européenne ? Non, tous membres de l’armée doivent prêter allégeance à l’État fédéral Allemand. Selon le commissaire du Bundestag aux forces armées allemandes, Hans-Peter Bartels, Ce n’est pas vraiment nouveau, ni même extraordinaire de recruter des Européens. À ce jour beaucoup de soldats d’origine étrangère ou ayant la double nationalité servent déjà dans les rangs de la Bundeswehr.
« La Bundeswehr a besoin de personnel (…), nous devons regarder dans toutes les directions en période de pénurie de travailleurs qualifiés » prononce Eberhard Zorn, un général.
Certains pays de l’Europe, principalement ceux de l’Est, émettent une grande réserve envers ce projet. Le but de l’armée Allemande est d’engager des spécialistes, principalement des médecins et des experts IT, et cela dans tous les pays membres de l’UE.
La Bulgarie est vent debout contre ce projet. En effet ce pays possède une armée relativement faible face aux géants que peuvent être l’Allemagne ou la France, avec seulement 34 700 militaires. La crainte d’une nouvelle fuite des cerveaux, inquiète la nation Bulgare. Depuis 1989, le chiffre de militaire actif ne cesse de décroitre, 120 000, pour atteindre aujourd’hui les 34 000.
Le ministère des armées d’Allemagne compte sur le fait que dans le pays, le nombre de ressortissant Européen entre 18 et 30 ans est de 530 000.
Mais comme en France, la loi dispose du fait que pour appartenir au corps de l’armée, on possède la nationalité. Sauf pour ce qui est de la Légion étrangère. Il faudra donc que le parlement berlinois modifie la loi en vigueur.
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