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Le forum économique de Davos : une réunion controversée

Ce mercredi 21 janvier s’est ouvert le forum économique mondial de Davos, en Suisse. Réunissant chefs d’État, leaders d’opinions et grands dirigeants d’entreprises il permettra une discussion globale sur les problèmes qui entourent la société dans son ensemble.

Plusieurs chefs d’État dont François Hollande et Angela Merkel se sont rendu ce mercredi 21 janvier dans la petite commune de Davos, en Suisse. D’ordinaire une petite bourgade de 12 000 habitants, elle devient chaque année le centre de toutes les attentions en organisant le forum économique mondial.

Organisé par la WEF (World Economic Forum), une association à but non lucrative, elle se présente désormais comme un rendez-vous incontournable pour certains grands leaders de notre monde. Elle se décrit comme étant impartiale et indépendante.

Cependant, bien que cette réunion se déroule chaque année depuis 1971, plusieurs personnes se dressent tous les ans contre son organisation, en refusant les invitations ou en militant clairement pour sa cessation brève et définitive.

Un rassemblement très critiqué

Plusieurs intellectuels ont déjà publié des critiques très vives dans leurs ouvrages ou à l’oral à l’encontre du forum économique mondial. C’est le cas de Jacques Atalli qui stipulait en 2009 que cette réunion n’était rien de plus que « la machine à café mondiale » où les participants passaient leur temps à « s’échanger des tuyaux ».

Il est vrai que malgré les douces louanges des acteurs de cette rencontre, l’impartialité et la volonté d’agir dans l’intérêt général ne sont pas une évidence pour les non conviés. Et ce malgré les déclarations de son fondateur, Klaus Schwab, qui prétendait après la crise de 2008 vouloir « abandonner les excès du capitalisme pour plus d’engagement social ».

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Par exemple, le fait que la participation à la rencontre oblige les entreprises à payer un minimum de 60 000 euros pour les moins privilégiés et jusqu’à 400 000 euros pour ceux qui souhaitent des dîners privés etc. montre bien la volonté de favoriser les entreprises les plus fortunés.
L’argent que brasse l’association fondatrice « à but non lucrative » (avec un budget de près de 200 millions d’euros pour chaque rencontre) est également source de critiques.

Il est donc légitime de se demander si les problèmes abordés le sont de manière impartiale au vu de la gestion interne de l’organisation.

Enfin, plusieurs grands patrons de multinationales comme Facebook, Google ou Apple ne se rendent plus à cette rencontre, ce qui a également fait couler beaucoup d’encres.

Mais la question de l’inégalité des richesses sera au cœur du rendez-vous de cette année qui verra peut-être des solutions nouvelles émerger.

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