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Le hold-up « démocratique » de Poutine pour rester au pouvoir

Suite à la révision constitutionnelle adoptée le mercredi 1er juillet par la population russe. Vladimir Poutine a encore trouvé le moyen de rester au kremlin et cette fois jusqu’en 2036

C’est avec 74,1 % que les Russes ont validé cette révision constitutionnelle le mardi 30 juin. Une réforme donc largement acceptée par la population qui s’est déplacée en nombre. En effet, c’est plus de 65 % de participation qui a été mesuré par la Commission électorale centrale. Vladimir Poutine a d’ailleurs mis en place des mesures pour faire face à la pandémie pour permettre cette participation. Prévu début avril, le scrutin a été reporté et plus étalé sur la longueur par mesure de sécurité. Masques et gants étaient alors obligatoires dans tous les bureaux de vote, durant toute la semaine de vote comme annoncé.

Une révision constitutionnelle marquée par un amendement en particulier du président russe. En effet, celui-ci prévoit d’octroyer deux mandats supplémentaires à Vladimir Poutine. Une décision qui pourrait lui permettre de rester au pouvoir jusqu’en 2036 même à l’issue de son mandat en 2024. On retrouve aussi dans ce changement des principes conservateurs qui lui sont chers. Concernant le mariage réservé exclusivement aux hétérosexuels, les retraites avec des garanties sociales, comme l’indexation, et la croyance avec la foi en Dieu.

Des résultats qui n’ont pourtant pas manqué de faire réagir son principal opposant Alexeï Navalny. Il dénonce ici un « énorme mensonge » dans le but de lui garantir « une présidence à vie » pour dénoncer l’influence du président russe au pouvoir. Une manifestation au centre de Moscou a d’ailleurs eu lieu pour faire valoir la contestation d’un petit groupe de la population russe. Un regroupement qui s’est déroulé sans aucun incident malgré l’interdiction de rassemblement lié au coronavirus.

Des contestations qui révèlent une politique de Vladimir Poutine en déclin depuis la réforme sur les retraites et la crise du Covid-19. En effet, entre mai 2018 et juin 2020, le taux d’approbation de sa politique mesuré par l’institut indépendant Levada est descendu de 79% à 60%. Une révision constitutionnelle qui tombe donc à pique dans une période compliquée pour le président afin de conforter son influence.

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