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Le Parlement européen sanctionne Thierry Mariani pour « fausses missions d’observations électorales »

Cinq eurodéputés du RN, dont Thierry Mariani, sanctionnés par la Commission des Affaires étrangères. Ces derniers sont exclus de mission officielle d’observation des élections. 

L’annonce est tombé hier, la Commission des affaires étrangères de l’instance européenne a interdit l’accès à cinq eurodéputés à des missions d’observation des élections. Cette décision était déjà été prise depuis mi-juin a précisé L’EU Observer.

À quoi servent les missions d’observation électorale ? 

Les observateurs internationaux sont mandaté par l’Union européenne (UE), l’Organisation internationale (UA), la Ligue arabe ou quelques ONG américaine. Ils ont pour mission de surveiller une élection et d’assurer son bon fonctionnement. 

Pour cela, les observateurs doivent vérifier que toutes les opérations sont « libres et équitables », rapporte Jeune Afrique. Ils vérifient tout : « le déroulement de la campagne, le scrutin, comment les urnes sont ouvertes et les bulletins empaquetés, la taille et la forme des enveloppes… » explique nos confrères. 

Un rôle de dénonciation 

Ces observateurs ont le devoir de dénoncer une élection lorsqu’ils ont rassemblé des « preuves évidentes de fraude ». Ils se doivent de faire respecter les critères démocratiques internationaux, qui encouragent la protection des droits civils et politiques. 

De plus, pour que le système soit efficace « L’UE a déployé de nombreuses missions d’observation électorale (MOE) » rapporte le site officiel de l’UE

Avec un budget annuel d’environ 38 millions d’euros pour l’observation électorale, l’UE veut s’assurer que le processus électoral soit équitable et juste. 

Au total huit eurodéputés sanctionnés, dont cinq Français 

Les cinq eurodéputés du RN, Virginie Joron, Jean-Lin Lacapelle, Hervé Juvin, Philippe Olivier et Thierry Mariani sont sanctionné pour s’être rendus à des missions à l’étranger en se prévalant de leur qualité d’élu sans l’aval de Strasbourg, rapporte BFMTV.

Le Figaro indique que ces missions se sont déroulés en Crimée et au Kazakhstan à l’occasion d’élections que le Parlement de Strasbourg avait choisi de boycotter. 

« C’étaient des missions comme les autres. Nous les avions déclarées. Sauf qu’elles ne sont pas reconnues » s’est indigné Thierry Mariani auprès du Figaro. L’eurodéputée conclut qu’il s’agit d’ « une sanction politique » et que le Parlement est « de plus en plus totalitaire ». 

L’homme politique français déclare que les décisions ont été prises sans que les députés ne soient auditionnés. 

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Journaliste et étudiante à l'École d'Histoire de La Sorbonne.
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