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Le procès pour le meurtre d’Isabelle Mesnage s’est ouvert aujourd’hui

Déjà condamné pour deux autres meurtres, le procès de l’accusé Jacques Rançon a commencé aujourd’hui pour le meurtre d’Isabelle Mesnage en 1986. 

« Le tueur de la gare de Perpignan » est aujourd’hui sur le banc des accusés, une nouvelle fois. Ce mardi 8 juin s’est ouvert le procès pour le viol et meurtre de la jeune informaticienne de 20 ans, Isabelle Mesnage. Partie en randonnée, elle avait été retrouvée sans vie le 3 juillet 1986. 

La justice n’en est pas à son premier procès avec l’homme de 61 ans. En 2018, ce dernier avait été condamné à la réclusion à perpétuité pour les viols et meurtres de Moktaria Chaïb (19 ans) et Marie-Hélène González (20 ans). Les policiers avaient découvert les corps des jeunes filles, accompagnés de lourdes mutilations. 

Ce sera 31 ans après son meurtre, que la famille de la victime demandera la réouverture du dossier. C’est donc aujourd’hui qu’a débuté le procès du « Cold case » dans les assises de la Somme. Dans un premier temps, l’accusé s’est adressé à la cour dès le commencement de l’audience. « Ce n’est pas moi qui ai assassiné mademoiselle Mesnage ! » soufflait-il.

Cependant, après les différentes pièces à conviction et les rapports d’autopsie très similaires à ceux de ses anciennes victimes, l’accusé avait avoué sa culpabilité lors de sa septième audition d’après FranceTvInfo. Néanmoins, il s’est rétracté quelque temps après dans un courrier.

Les faits passés en 1986

Pour rappel des faits de cette accusation : Isabelle Mesnage participait à un tournoi de tennis dans l’après-midi. En rentrant, la jeune femme sera aperçue pour la dernière fois vivante aux alentours de 15h. Ce sera finalement deux jours plus tard que quelqu’un prévient la police. Son employeur, trouvant cela anormale qu’elle ne se présente pas au travail, avait appelé la police. Le 2 juillet 1986, les recherches aboutiront à un sac de randonnée taché de sang. Et le lendemain, à l’aide d’un agriculteur, les policiers chargés de l’enquête découvriront son corps sans vie et presque nu.

Alors que l’enquête peinait à trouver des indices, elle finit par se clôturer sans plus d’informations. Mais les spécialistes ne comptaient pas s’arrêter pour si peu. En faisant des recherches et en se documentant, ils remirent en cause les détails de sa mort. Finalement, les avocats avaient conclu que l’affaire Mesnage avait des similitudes avec le mode opératoire du « tueur de la gare de Perpignan ». De plus, la localisation de la scène de crime se trouvait, étrangement, à quelques centaines de mètres du domicile du récidiviste.

Dans les jours qui suivront, le procès avancera. Cependant son avocat, Me Capelet, assure que les indices ne suffisent pas à le condamner et que « La famille et l’opinion publique veulent à tout prix voir en Jacques Rançon le coupable. ».

À lire aussi : Il garde le cadavre de sa mère pendant 7 ans pour toucher sa retraite

Crédit photo : BFMTV

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