Médiapart révèle aujourd’hui que le youtubeur Léo Grasset de la chaine DirtyBiology a été mis en cause par sept vidéastes. Une autre femme l’accuse de viol. Les sept autres vidéastes l’accusent de comportement déplacés, et de violences physiques et sexuelles. Léo Grasset n’a pas souhaité utiliser son droit de réponse offert par Médiapart.
Par les témoignages récoltés par Médiapart, on apprend que Léo Grasset est mis en cause par huit femmes. Pour sept d’entre elles, il s’agit de violences psychologiques. Relations doubles, emprise psychologique, ou encore création de dépendance affective, sept se plaignent des mêmes faits. Pour l’une d’entre elles, Léo Grasset aurait tenu des propos sexistes lorsqu’elle était penchée pour ranger des affaires. Les témoignages nous apprennent que Léo Grasset mettait en concurrence amoureuse plusieurs femmes. Pour d’autres, il se contentait de relations virtuelles très intenses avant de ne plus donner de signe de vie durant plusieurs jours.
Une autre femme, elle, dit avoir été violée. Elle raconte que le youtubeur est arrivé chez elle tard dans la nuit, éméché, et elle lui a signifié de ne pas vouloir avoir de rapports avec lui. Enervé, Léo Grasset l’aurait étranglée tout en la violant. Impossible pour elle de crier, et avant le mouvement #metoo, elle n’arrivait pas à se dire qu’elle avait été violée. Cet évènement aurait provoqué chez elle une perte de confiance en elle et des crises d’angoisse. Il est à noter qu’aucune plainte n’a été déposée contre Léo Grasset. Mais ces révélations vont de paires avec celles qui ont émaillé d’autres youtubeurs, comme VodK, TheKairi78, ou encore ExperimentBoy.