On fait souvent les éloges des prouesses visuelles ou des innovations techniques dans le domaine des jeux vidéo. Mais ces derniers sont souvent portés par une évolution du design UX/UI, autrement dit, l’expérience et l’interface utilisateur.
Des écrans pixelisés et rudimentaires de la NES aux interfaces fluides de la PS5, le chemin parcouru est impressionnant. Aujourd’hui, tout est pensé pour une navigation intuitive, jusqu’à se faire oublier mais l’expérience n’en est que plus essentielle.
L’UX dans le jeu vidéo : une petite rétrospective
Dans les années 90, l’interface des jeux vidéo se limitait à l’essentiel : score, barre de vie, chrono. Dans le célèbre jeu Quake, ces éléments restaient figés à l’écran, sans souci d’ergonomie. L’UX n’était tout simplement pas un sujet.
L’arrivée des jeux en 3D a tout bouleversé. Dès les années 2000, les interfaces ont commencé à intégrer les informations directement dans le champ de vision du personnage, rendant l’expérience beaucoup plus immersive. C’est l’ère du HUD dit « diégétique », où l’interface fait partie intégrante du monde du jeu. Avec The Witcher 3 ou encore Red Dead Redemption 2, l’expérience se raffine encore. Interfaces discrètes, mini-cartes contextuelles, tutoriels déclenchés selon l’action… L’UX devient invisible, mais essentielle. Elle guide sans distraire, pour une expérience d’immersion sans faille.
Et dans les plateformes de news ? Une UX stratégique
Dans un monde où l’information se consomme à la vitesse d’un scroll, l’UX des plateformes de news n’a plus le droit à l’erreur. Finie l’ère des interfaces rigides et labyrinthiques. De nos jours, chaque clic doit couler de source, chaque contenu être lisible instantanément, chaque parcours pensé pour capter l’attention et fidéliser.
Cette exigence s’impose aussi aux médias de niche. Des sites comme JeuxVideo.com ou Gamekult, par exemple, proposent une organisation claire des contenus : filtres par genre, par plateforme, systèmes de notation visuels, catégories bien délimitées et bien plus. Tout est pensé pour guider l’utilisateur vers ce qu’il cherche, qu’il s’agisse d’un test, d’un comparatif ou d’un reportage. C’est également le cas de Pokernews, qui applique ces mêmes bonnes pratiques en proposant une navigation fluide, des contenus bien segmentés, des filtres pertinents, et accès rapide à des analyses ou comparaison de salles de poker en ligne. Peu importe la niche, une UX bien pensée reste la meilleure carte pour fidéliser.
Le mobile : une révolution tactile, discrète mais décisive
L’arrivée du jeu mobile a tout changé. Privés de manette et de clavier, les développeurs ont dû repenser leurs interfaces de fond en comble pour s’adapter aux gestes tactiles. Exit les menus surchargés et les boutons minuscules : place à une ergonomie radicalement simplifiée, taillée pour l’instantané. Les studios ont appris à viser juste : commandes réduites à l’essentiel, zones interactives bien positionnées, navigation fluide, presque instinctive. Une exigence de clarté qui devient un véritable levier d’engagement.
Des jeux mobiles à destination d’un public adulte, comme GTA : San Andreas Mobile ou PUBG Mobile, illustrent une autre facette de cette évolution. Leur univers complexe et riche en interactions impose une UX pensée pour maintenir lisibilité, fluidité et réactivité, même dans des contextes de jeu intenses. Ici encore, le mobile pousse les studios à condenser l’expérience sans la dénaturer.Pour conclure, le gameplay, c’est le cœur du jeu. Mais l’UX/UI, c’est un peu le squelette. C’est ce qui tient tout ensemble, ce qui fait que l’expérience coule de source. Et plus les jeux deviennent complexes, immersifs, compétitifs, plus ce travail d’ombre devient crucial.