MHUD, est un groupe composé d’un chanteur, Matthieu Hubrecht, et d’un réalisateur artistique et musicien, Romain Dowska. Punk, électro, jazz, ce groupe explosif amoureux de musique adorent mélanger les genres. Nous sommes allés à la rencontre de Matthieu Hubrecht, qui nous en dis plus sur son groupe, son futur album, et ses projets.
Pourquoi ce nom, MHUD ?
Le nom MHUD n’a aucune réelle signification pour moi, je trouve que ça sonne correctement. J’ai mis le H au milieu par ce que je n’aimais pas l’appellation MUD. Mais c’est un nom qui n’a aucune appartenance, je ne veux pas que ce soit rapporté à quelque chose, il fallait juste qu’il y ait un lien avec la musique.
Où placez-vous votre musique ?
Je mélange assez les genres donc c’est compliqué de placer ma musique dans un seul domaine. C’est un peu à l’image de ce que j’écoute comme Mac Davis, James Brown, David Bowie, ou même le Wu-Tang-Clan. Pour moi, le plus important, c’est que la musique soit bien faite.
Quelles sont vos inspirations ?
J’aime beaucoup les belles œuvres en général, ça fais 30 ans que je m’en inspire, donc il y en a énormément. Mais tout a commencé par la peinture, d’ailleurs, je pense ça se rapproche un peu de la musique. Après, il y a aussi la lecture, les écrivains , cela m’inspire beaucoup, parce qu’une chanson, c’est aussi un texte. Je rajoute les faits de ma vie, mon inspiration personnelle, et je mets le tout dans ma musique.
Votre album sort en avril de cette année, quelles sont vos attentes ?
C’est mon premier projet, c’est vraiment l’album découverte, c’est pour que les gens puissent découvrir ma musique, mon univers. Il y a un autre projet d’album déjà en préparation, j’ai beaucoup de chansons enregistrées, certaines sont écrites depuis quasiment 10 ans maintenant, j’espère pouvoir les sortir aussi.
Vous avez fait plusieurs salles de concerts comme le Supersonic ou le Réservoir, vous avez des anecdotes à partager ?
Non, à vrai dire, rien de particulier, mes concerts se passent toujours très bien. Mais je conseille vraiment aux personnes de venir me voir sur scène, ça donne une autre dimension à l’interprétation des chansons.
Vous vous voyez où dans 5/10 ans ?
J’avance pas à pas, 5 ans, c’est loin pour moi. Je n’ai pas les cartes en main, il faudra juste bien négocier tout ce qui arrivera par la suite. Mais à plus court terme, j’ai envie de faire des disques, qui soient accessibles à tous ceux qui souhaite découvrir mon univers. Parce que moi, j’aime beaucoup l’objet, le physique, je ne suis pas très streaming. Et en tant que fan de vinyle, j’espère aussi pouvoir en faire un jour.