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On a classé “objectivement” les 10 saisons de Stargate SG-1

Après le succès du film Stargate, la porte des étoiles en 1994, réalisé par Roland Emmerich, décision est prise de produire une série sur cet univers. Plus de 20 ans et 10 saisons plus tard, voici notre classement de ces dernières.

Numéro 10 : Saison 9

Bon, commençons par dire que non, cette saison n’est pas mauvaise… elle est juste mal écrite. Et les intrigues sont franchement ennuyantes. Bon, ok, peut-être qu’elle est mauvaise, ou disons très inégale, mais ça reste Stargate, donc ça se regarde quand même. Quoi qu’il en soit, on y fait la connaissance du colonel Cameron Mitchell, qui remplace O’Neill, désormais promu général et transféré à Washington. L’équipe est rejointe par Vala, ancienne voleuse Goa’uld, qui va déclencher par accident l’arrivée des Oris : des fanatiques religieux venus d’une autre galaxie, ennemis antiques des Anciens. Cette saison marque donc le début de la nouvelle grande menace, avec l’arrivée des premiers prêcheurs et flottes destinées à convertir la Voie lactée.

Numéro 9 : Saison 10

On dit souvent qu’avec le temps, les sentiments s’étiolent : on ne se regarde plus, plus de mots doux avant de dormir, et la routine s’installe. Malheureusement, Stargate SG-1 ne déroge pas à la règle. Il faut bien l’avouer, la qualité n’est plus au niveau des premières saisons. Et même si cette saison marque la fin de la série avec la bataille contre les Ori, il faut encore regarder deux téléfilms pour en connaître la vraie conclusion. Franchement, vu le nombre d’épisodes alloués à cette dixième saison, c’est un peu abusé. On n’avait vraiment pas besoin de péripéties inutiles avec je ne sais quel nouveau personnage.

Numéro 8 : Saison 6

Bien qu’elle apporte de nouveaux éléments à l’histoire, notamment avec la nouvelle super-arme d’Anubis ou encore un système de communication universel des Anciens, cette saison reste relativement lente avec des péripéties relativement sans conséquences. Ceci dis ce n’est pas un défaut en soit, il faut juste bien aimer se plonger dans les péripéties annexes. Ceci-dit, pour les fans de space-opéra, on y découvre (enfin) le nouveau vaisseau spatial Tau’Ri (Terrien), le Prometheus, armé par les Asgards.

Numero 7 : Saison 5

Objectivement une saison très correcte, avec notamment le retour d’Anubis d’entre les morts, et la mort de Daniel qui sera ensuite « ascensionné » par Oma Desala. Mais aussi l’arrivée dans l’équipe de Jonas Quinn, scientifique Kelownien indirectement responsable de la mort de Daniel. Cette saison fait un peu office de transition où l’on voit la montée en puissance de la Terre, l’évolution de la résistance Jaffa. Sans oublier que l’évolution des personnages est particulièrement touchante alors qu’ils doivent faire le deuil de Daniel, notamment Jack, pour qui perdre quelqu’un sous ses ordres est intolérable.

Numéro 6 : Saison 2

C’est concrètement la saison où la série s’affirme (un peu son adolescence en gros) et met en place son univers et sa mythologie deja bien introduits en première saison. On y découvre les Tok’ras, rebelles Goa’Uld en symbiose avec leurs hôtes volontaires. Mais aussi comment fonctionne la hierachie dans le camp des Goa’Uld, qui s’avère n’être ni plus ni moins qu’une société féodale. On y apprend par exemple que Apophis n’est qu’un maître Goa’uld parmis beaucoup et qu’il n’est même pas si puissant que ça. On comprend vraiment l’étendu de la puissance de l’empire Goa’uld qui s’étend sur presque toute la galaxie où il a réduit à l’esclavage des milliers d’espèces.

Numéro 5 : Saison 3

Plus sombre et intense, cette saison approfondit la dimension tragique de la série avec la mort de Sha’re et la transformation intérieure de Daniel. Elle introduit Sokar, un nouveau maître Goa’uld au style plus brutal, dont la chute pave la voie au retour d’un ennemi encore plus redoutable : Anubis, un ancien seigneur Goa’uld banni. C’est aussi la première apparition des Réplicateurs, des entités mécaniques dotées d’une conscience collective, qui deviendront une menace majeure pour toute la galaxie.

Numéro 4 : Saison 8

C’est une saison de fin de cycle : on dit au revoir aux grands arcs narratifs de la série. Anubis, les Goa’ulds, les Réplicateurs… tout se termine ici. O’Neill s’efface doucement, Teal’c trouve enfin la liberté pour son peuple, et Daniel continue de flirter avec l’ascension. On sent parfois un peu de fatigue, mais ça tient la route. Le ton est plus grave, plus posé. Pas de révolution, mais une conclusion digne à ce chapitre de la série.

Numéro 3 : Saison 1

L’ambiance est différente, plus sérieuse, plus militaire, mais c’est ce qui rend cette première saison attachante. L’univers se met en place, chaque planète visitée est une découverte, et la série pose les fondations d’un monde crédible. Apophis est très vite bien caractérisé, et l’intégration de Teal’c donne tout de suite une profondeur à la lutte contre les Goa’ulds. Tout n’est pas encore parfaitement rodé, mais ça respire l’envie et le potentiel. On sent la promesse d’une grande aventure.

Numéro 2 : Saison 7

Le retour de Daniel remet l’équipe sur ses rails et donne une vraie cohérence à l’ensemble. Les enjeux deviennent plus grands, presque cosmiques, avec les premières mentions d’Atlantis et des révélations sur les Anciens. On sent que la fin d’un cycle approche, et la tension monte crescendo jusqu’au final. Anubis est un antagoniste qui fonctionne bien. Malgré quelques longueurs, la saison reste solide, ambitieuse et souvent spectaculaire. Un vrai tournant dans la série.

Numéro 1 : Saison 4

C’est la saison où Stargate SG-1 trouve son équilibre parfait entre humour, émotion et science-fiction. Avec des épisodes cultes comme Window of Opportunity et l’intensification de la menace des Réplicateurs, cette saison allie originalité et maturité narrative. Elle marque le sommet de la série dans sa capacité à divertir tout en développant son univers. Chaque épisode est soigné, les intrigues avancent sans jamais sacrifier l’émotion. C’est tout simplement Stargate SG-1 à son meilleur. On se souvient de cette saison longtemps après l’avoir vue. La série a trouvé son rythme de croisière, les personnages sont au sommet de leur alchimie, et même les Goa’ulds commencent à faire moins peur que les Réplicateurs.

À lire aussi: On débriefe pour vous… Night Sky, une série de science-fiction émouvante et déroutante

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