Alors qu’une suite de La folle histoire de l’espace est en route, nous avons revu ce film culte des années 80. Et on aime toujours autant !
Personne n’aurait imaginé que Le réveil de la force serait aussi celui d’un film culte, La folle histoire de l’espace. Et pourtant, on a appris cette semaine qu’une suite serait en chantier, un projet encore aux premières étapes mais dans lequel Mel Brooks, 97 ans, serait impliqué.
» Ton Achtuce est aussi longue que la mienne »
Dans les années 80, si on aimait les parodies, on était servis. On pouvait se régaler devant la saga Y-a-t-il un pilote ? ou Y-a-t-il un flic ?. On avait aussi les aventures cultes de la Police Academy (le premier volet est sorti en 1984). Et on ira jusqu’en 1991 avec la géniale parodie Hot Shots. Jamais bien fin mais toujours hilarant, ces films sont cultes autant aux Etats-Unis qu’en France où le doublage a fait ce qu’il fallait pour respecter les dialogues, voire même inventer des blagues qui fonctionnent mieux chez que la blague originale. Mais il y a un film que nous n’avons pas cité et qui est pourtant une vraie réussite parodique : La folle histoire de l’espace, parodie ultime et réussie de l’univers Star Wars.
Dans une galaxie lointaine, les Spaceballs sont de redoutables opportunistes dirigés par leur président Esbrouffe. Ayant épuisé l’oxygène de leur planète, ils décident de voler tout l’air respirable de la pacifique planète Druidia. L’opération est dirigée par le seigneur Casque Noir depuis le vaisseau de guerre SpaceBall One. Mais la planète Druidia est protégée par un champ de force qui empêche tout vaisseau ennemi de s’en approcher, Entre-temps sur Druidia, Vespa refuse le mariage arrangé de son père Roland, roi de Druidia, avec le prince Valium. Elle et sa droïde Dot Matrix tentent alors de s’échapper dans l’espace à bord d’un vaisseau mais se heurtent aux Spaceballs. Casque Noir profite de l’occasion : il oblige le roi à désactiver le champ de force en échange de la vie de sa fille. Face au dilemme cornélien qui se présente à lui, le roi Roland engage deux aventuriers, le capitaine Yop Solo et son fidèle homme-chien Beurk, pour sauver sa fille.
La folle histoire de l’espace « au peigne fin » ?
Comme beaucoup d’autres parodies, La folle histoire de l’espace s’adresse à la fois à un public jeune, mais un second degré de lecture permettra aux adultes d’y trouver leur compte. Bon si vous aimez l’humour fin, et que vous n’êtes pas réceptifs aux blagues en dessous de la ceinture, passez votre chemin ! Si le film est bourré de références bien senties et bien trouvées, des références et des jeux de mots qui font mouche à chaque fois, c’est très rarement un humour léger. Mais c’est ce qui fait la force du film.
Mel Brooks a parfaitement digéré les codes du space opera comme Star Wars et se les approprie … pour en faire un grand n’importe quoi, servi il faut bien le dire par un casting au top, à commencer par l’excellent Rick Moranis (Chéri j’ai rétréci les gosses !) dans le rôle impeccable de Lord Casque Noir et sa cravate du plus bel effet ! A ses côtés, les sériephiles reconnaîtront Daphne Zuniga quelques années avant qu’elle ne devienne Jo dans la série Melrose Place.
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Lord Casque Noir :
« En résumé, la combinaison est : 1, 2, 3, 4, 5. Mais c’est la combinaison la plus stupide qu’on m’ait révélé ! N’importe quel idiot s’en sert pour ses bagages. »
Président Esbrouffe :
« Ce vaisseau est trop grand. Si je marchais, le film durerait 4 heures ! »
Yop Solo : Un million de dollars cosmiques ! Mais c’est de l’arnaque !
Pizza Ricco : C’est de l’arnaque pour celui qui crache, pas pour celui qui empoche.
Lord Casque Noir : Avant que je te tue, il y a quelque chose que tu dois savoir qui nous concerne tous les deux, Yop Solo.
Yop Solo : Quoi ?
Lord Casque Noir : Je suis le cousin du neveu du frère du père de ton premier copain de chambrée.
Yop Solo (réfléchissant) : Quel est notre lien de parenté ?
Lord Casque Noir : Nous n’en avons pas le moindre. C’est pour ça que ce qui doit arriver va t’arriver. Prépare-toi à mourir.
Le gros avantage de ces parodies c’est leur durée, autour de 90 minutes. Cela permet d’éviter au maximum la blague de trop et l’usure du public. Voir revenir cet univers 40 ans après ne peut que nous réjouir. Mais le public d’aujourd’hui sera-t-il autant sensible à cet humour que nous le fûmes dans les années 80 ? Il faudra attendre la sortie de SpaceBalls 2 mais on est déjà vraiment impatient !!