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On a revu pour vous … le premier épisode d’Arnold et Willy (1978)

C’est l’une des sitcoms cultes des enfants des années 80. Arnold et Willy ont les beaux jours de nombreuses émissions jeunesse des années 80-90.

« Qu’est ce que tu me racontes là ? »

Arnold et Willy a été diffusée aux Etats-Unis entre 1978 et 1986 sur NBC puis ABC. C’est TF1 qui la propose la première dès le début des années 80. Elle s’inscrit dans une tradition de sitcoms dont les enfants sont des héros, comme Punky Brewster ou Ricky ou la belle vie, toutes très populaires chez nous.

Elles ont toutes un héros ou une héroïne attachante et se termine souvent par une morale même si la série ne s’est pas interdit d’évoquer des sujets parfois sensibles comme la pédophilie ou le racket. Elle est même une des rares sitcoms dans laquelle on trouve aussi des éléments dramatiques (Willy finit à l’hôpital tabassé par des voyous tandis que Dudley, le meilleur ami d’Arnold est victime d’un photographe pédophile).

La série est prise en tenaille entre les sitcoms très politiquement incorrects des années 70 (All in the family) ou le renouveau de la fin des années 80 (comme Mariés deux enfants). Mais elle est resté dans le cœurs des spectateurs français.

A lire aussi : On a revu pour vous … le pilote de K2000 (1982) | VL Média (vl-media.fr)

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A la mort de leur mère, gouvernante dans la famille de Philip Drummond, Arnold et Willy sont adoptés par ce dernier qui a promis à leur mère de prendre soin d’eux. Ils quittent donc le quartier d’Harlem pour le très chic quartier de Park Avenue sur la 5ème Avenue. Leur vie va changer du tout au tout en vivant avec Philip, sa fille Virginia et la nouvelle gouvernante, Mrs Garrett.

Une série portée par Gary Coleman

On découvre dans le premier épisode d’Arnold et Willy comment les deux garçons vont devoir s’acclimater à leur nouvelle vie, même s’il apparaît très vite qu’Arnold semble davantage prêt à profiter de cette vie rêvée qui leur est offert sur un plateau d’argent. Willy est davantage rebelle, peu enclin à faire confiance à cet homme, blanc de surcroit. Il faut dire que l’Amérique des années 70 ne fait pas encore tout ce qu’il faut pour l’égalité des noirs avec les blancs, et Harlem n’est pas la quartier populaire où l’on va se promener comme aujourd’hui. L’épisode permet de voir les tentatives de Mr Drummond pour intégrer ses nouveaux fils, mais aussi de faire connaissance avec les personnages centraux de la série.

A écouter aussi : The Générique TV Show : Gary Portnoy (Punky Brewster – Cheers) | La loi des séries #444

Sitcom oblige, on est dans une unité de lieux –l’appartement des Drummond au 30ème étage– et les différentes pièces à vivre : le grand salon et son immense escalier qui mène à l’étage, la cuisine (et l’escalier de service), la chambre des garçons (une vraie chambre de petits garçons des années 80, la terrasse (et la salle du jacuzzi que l’on verra assez peu dans la série). Par la suite, on aura quelques décors extérieurs mais l’essentiel de l’action prend place ici.

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Un premier épisode ultra classique mais où la place d’Arnold est centrale comme dans toute la série. Il est le moteur comique des épisodes, les auteurs ont particulièrement soigné ses répliques qui fusent bien plus vite qu’elles ne fuseraient chez un enfant de son âge. Il envoie des vannes et elles font souvent mouches. C’est celui auquel on s’attache vite, il est très drôle et même si réplique culte « Qu’est ce que tu me racontes là ? » n’est pas encore présente, elle le sera dès l’épisode suivant.

Encore un peu plus d’Arnold et Willy ?

Que veut dire le titre original Diff’rent Strokes ? Il vient de l’expression populaire Different strokes for different folks qu’on traduirait en français par l’expression « Tous les goûts sont dans la nature » où même … « Faut de tout pour faire un monde » dans le générique d’Arnold et Willy.

Qui chante le générique ? C’est une personnalité peu connue, Jean-Pierre Jaubert, qui est surtout scénariste, il a notamment collaboré avec Jean Sagols sur les grandes sagas de TF1.

Le succès français grâce à ces grandes voix. Comme beaucoup de séries des années 80, le doublage a été soigné et confié à d’illustres voix. L’excellente Jackie Berger donne tout son cœur pour donner vie à Arnold. Du côté de Willy, c’est le génial Thierry Bourdon qui s’y colle. Enfin les Drummond sont doublés par Philippe Dumat et Céline Monsarrat. Quand les personnages sont « hors champs », les acteurs se sont amusés à glisser des répliques non présents dans la VO et assez rapides.

Seule la saison 1 est sortie en DVD en France
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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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