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On regarde ou pas ? Un, dos, tres : nouvelle génération (W9)

Un, Dos, Tres : nouvelle génération met en scène de nouveaux personnages mais aussi des anciens de l’école Carmen Arranz.

C’est quoi, Un, Dos, Tres : Nouvelle génération ? Róber (Miguel Ángel Muñoz) arrive de Miami pour produire une comédie musicale avec de jeunes danseurs, reprenant les grands tubes avec lesquels lui et ses camarades avaient connu le succès. Il contacte Lola (Beatriz Luengo) et Silvia (Mónica Cruz), alors qu’ils ne se sont pas quittés en bons termes. Réticente, Silvia finit par accepter parce que l’école Carmen Arranz, qu’elle dirige désormais, est au bord de la faillite et elle compte sur l’annonce du casting pour attirer de nouveaux élèves. Arrive alors une nouvelle génération passionnée et prête à tout pour réussir : Omar (Quique González), Andrea (Mònica Mara), Luca (Marc Betriu), Elvira (Claudia Lachispa), Lala Lazy (Almudena Salort), Sergio (Marc Soler), Tara (Karina Soro), Suso (Alex Medina) et Dario (Nuno Gallego) ont de grandes aspirations, des rêves… et des problèmes typiques de leur âge. 

L’essentiel

Un, Dos, Tres : trois mots qui rappellent certainement de bons souvenirs à une génération de spectateurs. C’était il y a 20 ans, le jeune public français vibrait au même rythme que les élèves de l’école de danse madrilène Carmen Arranz. Comme son titre l’indique, Un, dos, tres : nouvelle génération en est la suite. Disponible sur W9 et en replay, elle crée un lien direct entre ses nouveaux personnages et (certains de) ceux de la série originale. 

Plus de 15 ans se sont écoulés depuis la fin de Un, dos, tres. Rober, qui a fait carrière aux États-Unis, revient en Espagne avec l’idée de monter une grande comédie musicale avec de jeunes artistes, qui reprendrait les anciens succès du groupe UPA. Il sollicite Lola et Silvia, qui acceptent à contrecœur. La première parce que sa carrière de chanteuse n’a pas décollé, la seconde pour tenter de recruter de nouveaux élèves au sein de l’école Carmen Arranz dont elle est désormais la directrice mais qui est en grande difficulté financière. Attirés par l’annonce du casting et la chance de faire carrière, de jeunes danseurs s’inscrivent et rejoignent l’établissement. 

A lire aussi : 10 choses à savoir sur la série Un dos tres

On aime

La série jongle entre nouveaux et anciens personnages, avec l’objectif clair de s’adresser autant aux fans de la série originale qu’à un nouveau et jeune public. Même s’il n’est absolument pas nécessaire d’avoir suivi Un, dos, tres, les nostalgiques auront plaisir à retrouver  Lola, Silvia et Rober et à découvrir ce qu’ils sont devenus, pourquoi ils se sont quittés en mauvais termes et comment ils font face aux erreurs qu’ils ont pu commettre dans le passé. 

Parmi les nouveaux étudiants, c’est toute une galerie de personnages qui se met rapidement en place. Omar, le cubain du barrio ; Luca, guitariste et compositeur en froid avec ses parents ; la chanteuse Elvira ; la blonde Andrea, dont la famille est ruinée après l’incarcération de son père pour blanchiment d’argent ; ou encore Sergio, admis in extremis et qui, comme on le découvrira vite, a une raison bien précise de vouloir rejoindre l’école. Des jeunes passionnés, mais qui préfèrent poster leurs vidéos sur TikTok dans l’espoir de se faire remarquer plutôt que de s’inscrire dans une école pour suivre une formation « académique ».

Côté esthétique et mise en scène, on a évidemment modernisé les looks, la musique, l’utilisation des nouvelles technologies et le ton des dialogues ; la série reprend aussi de nombreux éléments propres à l’ADN de Un, dos, tres. Comme des chorégraphies brillantes, une certaine luminosité, une ambiance festive et des moments musicaux souvent réjouissants, susceptibles d’arriver à n’importe quel moment : on chante et on danse sur scène, dans la rue, dans sa chambre… Et il n’est pas difficile de se laisser porter par l’enthousiasme et l’énergie des personnages. Tout est léger, agréable et bien ficelé ; le rythme ne faiblit à aucun moment.

On aime moins

La série dessine deux niveaux d’intrigues, respectivement avec les « vétérans » et la nouvelle génération. L’idée est habile, mais l’ensemble ne fonctionne pas toujours parfaitement. Côté anciens personnages, leurs histoires restent anecdotiques pour qui ne connaît pas leurs relations ; les intrigues autour des plus jeunes ont un air de déjà-vu, avec des personnages archétypaux et des histoires qui reprennent peu ou prou les mêmes thèmes que dans Un, dos, tres. Nouvelle génération et mêmes problèmes :  triangle amoureux, difficultés financières, secrets, rivalités et amitiés, pression familiale. 

On l’a dit, on retrouve les codes, les arcs narratifs, plusieurs personnages et l’ambiance de Un, dos, tres. Si c’est plaisant, c’est aussi confortable et on peut regretter un manque d’audace et d’originalité, Un, dos, tres : nouvelle génération n’offrant rien qui lui permette de véritablement se démarquer ou de laisser une empreinte durable. Ironiquement, il aurait peut-être fallu faire… un pas en avant.

Car c’est finalement le même moule, vingt ans après. À cette époque, un, dos, tres proposait quelque chose de frais et de différent ; aujourd’hui, elle ne se distingue pas des autres teen drama en général ni même de la série d’origine en particulier. Ce sont huit épisodes légers et agréables, mais on est certainement loin du phénomène qu’avait représenté Un, dos, tres en 2002. 

On regarde si… on est nostalgique de Un, dos, tres et on se demande ce que sont devenus certains de nos personnages préférés ; on a entendu parler de la série originale et on est curieux ; on cherche une série légère et plaisante à suivre ; on apprécie les belles chorégraphies.

On ne regarde pas si… on veut un Un, dos, tres version génération Z  ou au moins une teen série originale; dans « teen drama », c’est le drama qu’on préfère ; on s’attend à être aussi enthousiasmé par la nouvelle génération que par l’ancienne. 

Un, dos, tres : nouvelle génération.
8 épisodes de 50′ environ.
A partir du 16 Novembre sur W9 puis en replay. 

About author

Traductrice et chroniqueuse, fille spirituelle de Tony Soprano et de Gemma Teller, Fanny Lombard Allegra a développé une addiction quasi-pathologique aux séries. Maîtrisant le maniement du glaive (grâce à Rome), capable de diagnostiquer un lupus (merci Dr House) et de combattre toutes les créatures surnaturelles (vive les frères Winchester), elle n'a toujours rien compris à la fin de Lost et souffre d'un syndrome de stress post-Breaking Bad
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