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Jérôme Cahuzac : présumé coupable.

© Reuters

Une fois n’est pas coutume, le choix ne s’imposait pas dans la situation de Jérôme Cahuzac. Même si démissionner semble être la plus sage décision. De nombreux parangons de l’humanisme n’attendent qu’une chose, le mettre sous les barreaux, voyant en sa démission l’aveu masqué d’une grave faute.

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« Je suis innocent » affirmait droit dans les yeux Jérôme Cahuzac au chef de l’Etat, suite aux accusations portées par le site médiapart. Quoi de plus naturel de la part d’un président d’avoir confiance en son gouvernement et ses ministres ? Et quoi de plus normal de la part d’un ministre de ne pas imposer son tourment judiciaire au gouvernement ?

Car si le gouvernement subit maintes critiques de toute part. Médiapart quant à lui, se frotte joyeusement les mains, et a encore une fois trouvé le moyen de rester fidèle à sa réputation. Cependant, aussi graves soient les accusations du site d’informations, elle ne demeurent pas pour autant factuelles, aucun fait concret n’est relaté. D’autant plus qu’il n’est aucunement mis en examen. N’en déplaise aux vengeurs masqués, le rôle de la justice est le fait des juges uniquement.

Même si la presse a pour habitude de clouer au pilori les accusés, ce n’est visiblement pas le cas, et heureusement. Que l’on songe seulement à l’affaire Eric Woerth, où un nombre considérable de Cassandres haussèrent le ton.

Quoi que l’on puisse en dire, la présomption d’innocence nous permet sans aucun doute de distinguer la démocratie de la tyrannie.

© Reuters

Charles des Portes


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