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Preview Metro Exodus : le post-apo en balade

Preview Metro Exodus

A l’occasion du K-Day, nous avons pu mettre la main sur Metro Exodus, qui sortira le 15 février prochain sur consoles et PC. Tour d’horizon de ce qu’il faut en attendre.

Fruits de mer mutants

Exodus est le troisième jeu de la licence Metro, adaptée du livre Metro 2033 de Dmitry Glukhosvky. Comme ses prédécesseurs sortis en 2010 et 2013, il se déroule dans un monde post-apocalyptique une vingtaine d’années après une guerre nucléaire qui a poussé l’humanité à se retrancher sous terre.

On y retrouve notamment Artyom, protagoniste du livre et personnage principal des jeux précédents. C’est lui que vous incarnerez donc de nouveau, aux côtés de personnages comme Anna et Melnik, également présents dans les jeux précédents.

Fidèle à son nom, ce nouveau volet de Metro quitte Moscou pour suivre l’exode d’Artyom, en périple à travers une Russie hostile et dévastée. Au programme ? Pluie atomique et crevettes mutantes ! Pour survivre au voyage, il faut manier le compteur geiger, épargner soigneusement vos filtres de masque à gaz et bien mener votre barque – littéralement, sur une Volga peuplée de poisson-chats de la taille d’un bébé baleine.

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Survival en plein air

Contrairement à Metro 2033, quelque peu critiqué pour sa narration très linéaire, Exodus reprend le système de Metro : Last Light en permettant au joueur d’explorer ses alentours. Côté gameplay, ce troisième volet rappelle d’ailleurs beaucoup le second, et les habitués retrouveront donc leurs bonnes vieilles habitudes de pilleurs de cadavres.

Conséquence de l’exode, les munitions ne servent plus de monnaie d’échange dans les souterrains moscovites. En revanche, il est possible de récupérer des matériaux ça et là pour fabriquer ses munitions et autres kits médicaux au moyen des établis rencontrés au fil du jeu ou de l’incroyable sac à dos à tout faire fourni au joueur.

Attention d’ailleurs à ne pas négliger la fouille des alentours pour ne pas se retrouver rapidement coincé par un manque de matériaux. Metro Exodus tente de nouveau d’allier le survival au FPS : pour le joueur, cela signifie surtout une importante gestion des ressources. Il veillera donc à ne pas gaspiller de précieuses munitions… et à travailler son cent mètres.

Outre une exploration plus poussée, la nouveauté se trouve surtout dans l’environnement, puisque cet exode mène désormais le joueur à profiter des grands espaces extérieurs. Des séquences en intérieur et des souterrains irradiés consoleront toutefois les nostalgiques des tunnels du métro. Attendez-vous cependant à un grand changement d’atmosphère. De ce côté-là, Exodus répond présent à ses ambitions grâce à ses cartes en open-world, malgré quelques défauts de linéarité qui persistent. Ne vous étonnez donc pas de perdre Anna, qui s’empresse de filer au point suivant tandis que vous explorez les ruines.

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De l’ambition Metro de lourdeurs

Si l’esthétique de ce monde extérieur est plutôt réussie, le jeu est handicapé par quelques défauts regrettables. Pour un FPS, la caméra manque d’une fluidité qui serait d’autant plus bienvenue que la plupart des adversaires se déplace rapidement et que le joueur cherche justement à économiser ses munitions.

Les adieux à ce qui faisait l’atmosphère du jeu peuvent aussi être un peu difficiles pour les joueurs des premiers volets. Il faut se consoler avec le cycle jour/nuit et les quelques intérieurs pour retrouver un peu de l’ADN original de Metro. Mais comme les promenades dans des couloirs sombres à la lueur du briquet sont globalement terminées, une carte en temps réel fait enfin son apparition pour vous empêcher de finir à Pétaouchnok (même si ça sonne russe).

De manière générale, si Exodus déracine Metro à bord d’un train à vapeur, les plans des extérieurs sont réussis et le décor travaillé n’est pas pour déplaire. Mais pour se déplacer, il faudra cependant se familiariser avec certaines nouveautés. Parmi celles-ci, la fameuse barque sur la Volga représente un gros point noir : difficile à manier, elle est finalement abandonnée avec plaisir.

On salue toutefois le travail sur la bande-son : les grognements de mutants et autres grincements de planche contribuent à donner son ambiance au côté survival du jeu. Pas déplaisant à jouer au casque, Metro Exodus a bien soigné ses effets sonores.

Pour résumer, Deep Silver nous propose donc un nouveau jeu de qualité, mais on regrette quelques lourdeurs sans lesquelles l’expérience gagnerait en profondeur. Sans être le RPG de l’année, Metro Exodus devrait quand même nous réchauffer cet hiver.

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