L’abandon d’un animal de compagnie en période estivale est un fléau de plus en plus important en France. Chaque année, plus de 100 000 animaux sont abandonnés.
L’abandon de son animal de compagnie sur le bord d’une autoroute est un acte de plus en plus fréquent. La France détient le record du nombre d’abandons. Cet acte, pourtant banalisé, ne cesse d’augmenter et d’autant plus en période estivale. Depuis 2015, l’abandon d’un animal de compagnie est devenu un crime. L’article 515-14 du Code civil reconnaît que l’animal est un « être vivant doué de sensibilité » . Auparavant, l’animal était estimé comme un meuble comme le prévoyait l’article 528. Depuis la mise en place de cet article, abandonner son animal de compagnie est considéré comme un acte de maltraitance. C’est donc puni par la loi. La personne qui commet cette action peut encourir une peine allant jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.
Différents types d’abandons
Cependant, attention, il existe deux types d’abandons. Le premier concerne une personne qui se rend directement dans un refuge où à la SPA (Société Protectrice des Animaux) afin de signer un formulaire d’abandon, et consent à laisser l’animal à l’association. L’abandon de l’animal est alors fait dans les règles, aucune poursuite ne peut être engagée. Hélas il y a un autre type d’abandon, et ici, c’est celui dont nous parlons : laisser son animal de compagnie au bord de la route, sans lui donner une chance de nouvelle vie. Cette action-là est punie par la loi.
Solutions pour lutter contre le phénomène
Pour éviter que le nombre d’abandons ne cesse d’augmenter, le gouvernement français a mis en place un plan d’action en 3 volets. Il commence tout d’abord par la sensibilisation en mettant en place un certificat de sensibilisation pour toute adoption ou acquisition d’un animal de compagnie. Ensuite l’État a prévu un budget de 20 millions d’euros afin d’investir dans les infrastructures des refuges et associations et de faciliter l’accès aux soins vétérinaires pour les plus démunis. Le troisième volet concerne le renforcement des sanctions contre la maltraitance animale.