Vous êtes majeurs, actuellement étudiant ou jeune actif et la simple mention de complémentaire santé vous fatigue au plus haut point ? Pas de panique, VL a mené l’enquête pour vous !
LMDE, SMEREP, MGEN… Cette accumulation d’acronymes, qui peut vite donner mal à la tête, représente un petit échantillon de quelques organismes de mutuelle. Pour mieux les comprendre, il faut bien distinguer certains points essentiels :
_La différence entre Sécurité sociale et mutuelle : la Sécu (comme on la surnomme généralement) est un régime obligatoire qui rembourse environ 70% des frais de santé. La mutuelle (ou Assurance Maladie Complémentaire) a pour but de compléter les 30% de remboursements manquants.
_Les étudiants ont leurs propres mutuelles, les jeunes travailleurs également et même les demandeurs d’emploi de moins de 30 ans qui ont terminé leurs études.
Pour les étudiants :
On considère que 75% d’entre eux dépendent de la mutuelle de leurs parents. En moyenne, ils peuvent en profiter jusqu’à l’âge de 25 ans. Une fois cette date dépassée ou si la mutuelle des parents ne les couvre pas après 18 ans, il faut se tourner vers une mutuelle dédiée. Celle-ci peut être directement liée à la Sécurité sociale à laquelle l’étudiant a souscrit ou bien être totalement indépendante. Dans ce cas, on parle de mutuelles généralistes et sont plutôt préconisées si vous souhaitez bénéficier de remboursements optimisés à la suite de frais spécifiques (optiques ou dentaires par exemple).
On compte différents centres de Sécurité sociale étudiante : la LMDE (La Mutuelle Des Etudiants), implantée dans tout le pays et OJI par MGEN (la Mutuelle Générale de l’Education Nationale) qui est une offre proposant plusieurs formules à l’adhérent et offrant des services de remboursement pour les abonnements sportifs, la contraception… Sans oublier, l’Emevia, le réseau des mutuelles régionales, qui en regroupe dix pour les étudiants, comme la SMEREP (en Île-de-France) ou VITTAVI (en Aquitaine et Midi-Pyrénées).
Pour les jeunes actifs :
Dans la majeure partie des cas, les travailleurs disposent d’une mutuelle d’entreprise. Sinon, il faut faire un choix parmi un organisme d’assurances ou d’une mutuelle et souscrire un contrat individuel auprès de celui choisi.
Pour les demandeurs d’emploi de moins de 30 ans qui ont terminé leurs études :
Ils sont autorisés, à la fin de leurs cursus étudiant, à réclamer le maintien de leurs droits pendant un an à la Sécurité sociale étudiante. Après cela, la CMU (Couverture Maladie Universelle), réservée aux personnes aux revenus faibles, peut leur permettre d’être remboursé gratuitement sur la base du tarif de la Sécurité sociale.
Les jeunes ont donc accès à plusieurs alternatives au niveau de leur mutuelle. De nombreux comparatifs en ligne sont disponibles pour les aiguiller et les aider à faire le bon choix. Un casse-tête supplémentaire…