
Alors que la « Serial Killer Exhibition » se poursuit à Paris, on revient les tueurs en série avec le nombre de victimes le plus important.
Les tueurs en série fascinent et terrifient le public depuis des décennies. Ces criminels, souvent caractérisés par un comportement psychopathe, ont commis des actes horribles, laissant derrière eux des cicatrices indélébiles dans la société. Alors, qui sont les tueurs en série qui ont causé le plus de mort ?
1. Luis Garavito
Luis Garavito, surnommé « La Bestia », est considéré comme l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire moderne. Entre 1992 et 1999, en Colombie, il a été reconnu coupable du meurtre de 147 jeunes garçons, mais certaines estimations laissent penser qu’il pourrait avoir tué jusqu’à 300 victimes. Garavito attirait ses proies en leur promettant de l’aide ou des bonbons, puis les enlevait, les torturait et les tuait.
Arrêté en 1999, Garavito a été condamné à 40 ans de prison en 2005. Cependant, à cause de lois colombiennes permettant de réduire les peines, il pourrait être libéré en peu de temps. Ce cas met en lumière les failles d’un système judiciaire incapable de faire face à des criminels d’une telle dangerosité.
2. Pedro Alonso Lopez
Pedro Alonso Lopez, connu sous le nom de « Monstre des Andes », est un autre tueur en série terrifiant. Actif dans les années 1970, López aurait tué plus de 300 jeunes filles en Colombie, en Espagne et au Pérou. Bien qu’il ait été condamné pour 110 meurtres, il avoue avoir tué davantage.
Son modus operandi consistait souvent à interroger ses victimes avant de les emmener dans des lieux isolés où il les tuait. Après son arrestation en 1980, il a été condamné à 16 ans de prison, mais il a été libéré en 1998, ce qui soulève des inquiétudes quant à la vérification des criminels en libération conditionnelle.
3. Harold Shipman
Harold Shipman, médecin généraliste au Royaume-Uni, est un des rares tueurs en série dont les meurtres se sont déroulés sous le couvert de la légitimité. Entre 1975 et 1998, il a été reconnu coupable d’avoir tué 15 patients, mais des enquêtes ultérieures ont suggéré qu’il pourrait avoir causé jusqu’à 250 décès en administrant des surdoses de médicaments.
Arrêté en 1998, Shipman a été condamné à la réclusion à perpétuité en 2000. Son cas a entraîné une série de réformes dans le système de santé britannique, permettant une meilleure surveillance des pratiques médicales pour prévenir de tels abus.
4. Andrei Chikatilo
Andrei Chikatilo, connu sous le nom de « Boucher de la Brésilienne », a opéré dans l’ex-Union soviétique entre 1978 et 1990. Il a été reconnu coupable de 52 meurtres, principalement de femmes et d’enfants. Ses meurtres étaient marqués par de violentes agressions sexuelles et des mutilations, révélant des éléments de psychose et de brutalité.
Chikatilo a été arrêté en 1990 après des enquêtes intensives qui ont duré plus d’une décennie. Il a été exécuté en 1994, et son cas continue de susciter des discussions sur la santé mentale, la criminalité et les lacunes dans le système judiciaire qui ont permis à ce prédateur d’exister pendant si longtemps.
5. Thomas Neil Cream
Thomas Neil Cream, un médecin et tueur en série actif à la fin du 19ème siècle, est l’un des cas les plus troublants. Il a été reconnu coupable de plusieurs meurtres, dont ceux de femmes à Londres et à Chicago, souvent en leur administrant de la strychnine ou d’autres poisons mortels. Bien qu’il soit surtout associé à six meurtres confirmés, certaines rumeurs suggèrent un nombre encore plus élevé.
Son histoire, marquée par des éléments de manipulation et d’arrogance, révèle également les failles du système judiciaire de l’époque. Avant d’être exécuté, Cream aurait affirmé qu’il pourrait être innocent, mais il a finalement été condamné à mort en raison des preuves accablantes à son encontre. Sa personnalité flamboyante et son comportement audacieux au tribunal ont renforcé la fascination du public pour sa personne.
La manière dont Cream a utilisé sa formation de médecin pour commettre ses crimes et échapper aux soupçons au début de sa carrière criminelle soulève des questions sur la confiance que l’on accorde aux professionnels de la santé et la nécessité de surveiller des comportements suspects, même parmi ceux qui occupent des postes de pouvoir.