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Ce qu’il faut retenir du rapport Notre-Dame-des-Landes

Après six mois de concertations, les trois médiateurs chargés de trancher sur le sujet de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes ont remis ce mercredi un rapport au gouvernement. Voici ce qu’il faut en retenir.

Deux options « raisonnablement envisageables »

«Notre-Dame-des-Landes ou un réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique.» Voilà comment le Premier ministre Edouard Philippe synthétisait ce mercredi le débat, qui promet une décision « claire et assumée » d’ici « fin janvier ». Né dans les années 1960, le projet avait été déclaré d’utilité publique en 2008.

Le rapport, qui liste simplement les avantages et les inconvénients du projet Notre-Dame-des-Landes, indique que les deux options demeurent « raisonnablement envisageables ». Au total, le document d’une soixantaine de page fait suite à près de 200 auditions. Dans leur rapport, les médiateurs préconisent le « retour à l’état de droit » et l’évacuation de la ZAD (Zone à défendre), « quelle que soit l’option retenue » et ce « dès la décision gouvernementale ». 

Impact climatique et financier

Le rapport se penche en premier lieu sur l’évaluation du coût des deux options. Le réaménagement de l’aéroport coûterait « entre 415 et 545 millions d’euros », beaucoup moins que l’estimation réalisée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) en 2013 (825 millions d’euros). Le projet de déménagement de l’aéroport est lui estimé à 561 millions d’euros pour 4 millions de passagers ou 992 millions d’euros pour 9 millions de passagers.

Le deuxième point porte sur l’impact écologique des deux options envisagées. En s’appuyant sur l’évaluation de l’impact climatique de la construction du nouvel aéroport, les médiateurs ont indiqué que celui-ci émettrait 12% de CO2 de plus que l’agrandissement de l’aéroport de Nantes-Atlantique. Les médiateurs insistent également sur la nécessité d’une ligne de transports en commun pour desservir Notre-Dame-des-Landes. Dans le cas contraire, les 2 000 salariés de l’aéroport devraient s’y rendre en voiture, laissant présager un lourd impact écologique.

Les deux camps en ont appelé au « courage » d’Emmanuel Macron pour mettre fin à ce feuilleton. Pour rappel, le projet avait été soutenu par 55% des habitants de Loire-Atlantique lors du référendum de juin 2016.

À lire aussi : La plainte de François Fillon contre « Le Canard enchaîné », classée sans suite

 

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