Suite aux mouvements sociaux et aux évènements tragiques liés à la précarité étudiante, le Crous a décidé d’agir.
« Le logement constitue le principal poste de dépenses et la difficulté majeure que peuvent rencontrer les étudiants et leurs familles. » – Crous
Cette mesure, faite avec l’accord du ministère de l’Enseignement supérieur représente un coût d’environ 6 millions d’euros à l’État. Cette mesure entame la réponse du gouvernement face aux revendications étudiantes de ces dernières années. Des hausses des loyers constantes, des baisses de pouvoir d’achats et des bourses qui n’arrivent/augmentent pas. Cette mesure devrait durer 18 mois, en parallèle Emmanuel Macron a promit à Amiens, de relancer les constructions des 80.000 logement prévus il y a quelques temps.
« Le gel, puis la baisse des loyers en cité universitaire »
Ce sont les principales revendications de l’intersyndicale étudiante qui rassemble la Fage, l’Unef, Solidaires, FSE et l’Alternative. En effet, selon une enquête de l’Unef de 2018, le logement représente 54 % du budget étudiant. Le loyer qui ne cesse d’augmenter est donc l’une des principales causes de la précarité étudiante. De plus, les problèmes liés à la bourse ne cessent d’augmenter.
Un problème persiste, cette mesure est utile pour 2020 mais pas viable. « C’est une bonne chose mais il faut aller plus loin », a déclarée Orlane François, représentante de la Fage, premier syndicat étudiant. En effet ce n’est que le début, l’idée est d’assurer un avenir sain et propice pour les étudiants à venir. À voir si ces promesses seront tenues sur tout l’ensemble du territoire et si elles seront suffisantes pour régler le problème de précarité étudiante.
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